Destiny's Way [ Libre- Léo]

Aujourd'hui était un jour, où comme il était coutume de dire, qu'il ne faisait pas bon être dehors. Le vents soufflait fort, créant un blizzard, mélange de vents glacial et de particule de neige qui occultait la vision à plus d'un mètre. Ces conditions climatiques extrème n'était pas sans inconvénient, même pour un loup aussi habitué aux caprices de la météo que l'était Léo Atwood.

Léo Atwood...un nom qu'il préférait n'avoir à penser, ou à prononcer le moins souvent possible. Elle lui ravivait tant de souvenir douloureux qui menait indubitablement à une pensée simple et unique. Sa haine envers ce qu'il était. Un humain faible et fragile, handicapé par des sens émoussés et ralenti par un temps de réaction ridiculement long. Ne serait-ce qu'un tiers de ces capacités de loups aurait pu sauver tant de vie. S'il avait été plus rapide, s'il avait été plus fort, il aurait pu les sauver, tous. Il aurait put la sauver, Elle.
Ce souvenir le fit rager. Un sentiments qu'il préférait à la tristesse qui l'accablait à chaque fois qu'il s'autorisait à revoir son visage angélique.
Tournant lentement la tête de droite à gauche dans un mouvements monotone mais efficace pour avoir une vision clair de son environnement, Léo avança une patte et la posa au sol, quelques centimètres plus loin. Celle-ci s'enfonça dans la neige, sous le poids du loup. L'enfoncement stoppa quand il mit en mouvement une seconde patte, qui supporta le poids du corps de Léo en l'enfonçant dans quelques dix centimètres de neige fraiche et ainsi de suite. Ce déplacer ainsi, dans le froid et la neige ne demandait aucun effort, c'était ce qu'il appréciait en tant que loup, tout était beaucoup plus simple. Il stoppa quand ces narines se dilatèrent, humant les senteurs portées par le vent. A moitié dissimulée par le froid qui endormait son sens olfactifs, il reconnut une odeur de sang. Animal à en juger par sa mémoire.Ces prunelles fouillèrent l'étendue neigeuse à la recherche d'une trace de l'animal blessé et grâce à son acuité visuelle hors du commun, il ne mit guère de temps à repéré une trace de sang contre un arbre, à quelques mètres de lui tout au plus.
Ces oreilles se couchèrent, comme pour le faire plus discret, bien qu'on le distingue à peine dans la neige à cause de son pelage d'un blanc éclatant.Il avança dans la neige à pas feutrés, il atteint rapidement l'endroit et l'odeur se faisait plus forte et ces oreilles remuèrent quand il entendit quelques grognements, Alternant bruits de succion et craquement sinistres d'os.L'odeur de viande fraiche le saisi et son estomac remua. Voilà quelques jours qu'il n'avait pas mangé, se concentrant sur sa route vers Hanovers et l'activité climatique diminuant grandement ces possibilité de chasse, par un temps comme celui là, le gibier resté bien terré dans leurs tanières.

il dépassa un bosquet enfouie sous plusieurs centimètres de neige et tomba nez à nez avec un puma en plein festin. Ici, à une centaines de kilomètres d'Hanovers dans la forêt d'état du Delaware, ils étaient rare voir inexistant. Le froid avait du le pousser des montagnes jusqu'ici, à la recherche de gibier. Le félin se retourna vivement, le museau empli du sang de sa victime et grogna aussi fort qu'il le pouvait face à l'intrus qui le dérangeait en plein repas. Menaçant, l'immense loups blanc montra les crocs en couchant les oreilles tandis qu'un grondement sourd montait de sa gorge. C'était décidé, ce puma ferait un excellent repas après ces jours de diète et sa fin serait rapide, sans souffrance. Il tapa de la patte antérieur, labourant le sol et se fit plus menaçant. Le Puma, dans un geste aussi stupide qu'inconsidéré décida que l'attaque était la meilleurs solution face à cet intrus.Le Puma sauta et Léo fit de même, ces muscles puissant le propulsant comme un boulet de canon sur son festin. Avant que le prédateurs n'ai esquissé le moindre geste, les crocs du loup s'enfoncèrent dans sa gorge. Franchissant sa peau, ces muscles et le cartilage de son cou comme s'il n'avait pas été la et tranchant les veines principale, le tuèrent. Léo retomba aisément au sol, le puma solidement maintenu dans sa gueule tandis que le sang carmin ternissait son pelage éclatant.Son ouïe fine entendit jusqu'au battement de cœur du félin qui ralentit puis cessa. Il grogna, dans un baroud d'honneur voulant dire " tu n'aurai pas dû" et lâcha le prédateur qui s'affala sur le sol enneigé. Mort.

Son esprit humain avait quelques scrupule à ce nourrir ainsi, mais son instinct l'emportait toujours. La nature était ainsi faite, chaque prédateurs avait le sien...même ces stupides buveurs de sang qui se prétendaient tout en haut de la chaine alimentaire. Exception faite au loups...Léo n'avait pas rencontré d'être, animal ou non, capable de le mettre à mal. La nature les avait dôtée eux, les protecteurs, d'un don magnifique qui les plaçaient juste en dessous d'elle. Au sommet de la pyramide qui régissait l'existence du monde. Contournant sa victime, il plaça ces deux pattes antérieurs parallèle et se coucha devant sa victime. Il récita mentalement une prière en honneur à celui qui allait le nourrir. Ces anciennes tradition de son peuple ne l'avait pas quittés et il vouait un grand respect à la vie sous toute ces formes. C'était peut-être pour ça qu'il avait été choisi pour devenir loup. Il aimait croire qu'il y avait une part de mérite dans ce choix et que ce n'était pas seulement génétique.Qu'il était un Élu.

Se relevant et portant son poids sur ces pattes postérieur, il s'assit. Puis attrapa le flanc de sa victime à pleine dents. Déchirant sa carcasse brisée et lui arrachant quelques centimètres carrée de viande. Il répéta cette action jusqu'à ce que sa sensation de faim ce soit dissipée. Il se releva et s'ébroua. La neige recommençait à tomber et sa route vers Hanovers était encore longue, il devait se remettre en route. La localisation était un principe que l'esprit humain de Léo n'avait jamais compris. il ignorait comment, il savait toujours exactement où il se trouvait. Il était à proximité de High point state Park. D'ici un jours, il serait à Highland Lake et de là, serait en vue d'hanovers dans la nuit d'après. Il inspira à fond, humant l'air glacial et s'élança.

Hanovers, me voilà ! pensa-t-il.

**Invité** Invité

Brrrr. Taylor entendit un camarade trembler sous le froid. Ils étaient dans un parc ouvert. Pourquoi cet Humain avait choisis de venir dans un parc alors qu'il faisait si froid? Mais cela ne concernait pas notre jeune Loup, alors celui-ci marcha délicatement dans la neige réfléchissant, se dirigeant vers un bâtiment que l'on appelle communément une maison. Sa maison. Il y pénétra tranquillement,et l'air chaud de chez lui ne le frappa pas plus que s'il était froid, ne ressentant plus le froid, Taylor n'avait plus l'habitude de ressentir se changement. Il referma la porte derrière lui, prit quelques bouquins dans un sac, qu'il mit autour de sa "sacoche". Il la mit autour de son cou, et sortit de chez lui, décidé. Se dirigeant vers la forêt, notre jeune homme vérifia que personne ne le suivait, et lorsqu'il arriva à une profondeur certaine de celle-ci, vérifiant que personne ne le voyait, il se transforma en Loup. Là, la sacoche ne se rompit pas, suffisamment large pour entourer le Loup sans entraver ses mouvements.

Taylor se mit à courir sur la neige, voulant fuir le plus loin possible de cette ville où était morts ses parents, coulant fuir, du moins, pour une durée indéterminée. Sur lui, il tout ses livres pour poursuivre tout de même ses études de médecine, tout en restant le plus loin possible d'Hanover. Notre jeune Loup courut deux journées entières sans s'arrêter, pour enfin ralentir, se transformer en humain, s'assoir sur une roche plate, s'habiller, et ouvrir ses livres. La sensation que lui avait donné sa course était une sensation qu'il n'avait jamais connue auparavant, une sensation se liberté... Ouvrant son livre à la dernière leçon, il étudia, étudia plusieurs heures d'affilées sans pourtant s'en lasser, lorsque, tout d'un coup, un lièvre passa sous ses yeux de chasseur. Il leva ses yeux, déjà bleu, la couleur de ces yeux en Loup, et regarda avec énormément de précision la pauvre petite proie. Il se retint, et ça se voyait très facilement sur ses traits, lorsque, tout d'un coup, ses sens l'avertit d'un cœur plus gros, plus puissant, plus délicieux. Incapable de se retenir, il se jeta, étant parcourut de convulsion, sur la proie, et, atterrissant sur le sol, se transforma en Loup. Ses affaires, quelques vêtements de rechange,d e l'argent, les livres et quelques objets en plus, restèrent sur le rocher, tandis que notre Loup poursuivait sa piste, et arriva, rapidement, devant une biche. Ne se contrôlant pas le moins du monde, il se jeta sur sa proie et... Le fruit de trois jours sans manger le poussa à faire des actes qu'il n'aurait jamais fait, ou jamais cru capable de faire, auparavant.

Taylor retourna, toujours sous sa forme de Loup, jusqu'au rocher plat de tout à l'heure, lorsqu'il sentit l'approche d'un autre Loup. Se retournant, sur ses gardes malgré lui, il inspecta la forêt et trouva très rapidement la source du "danger". L'autre Loup, d'un blanc magnifique et immaculé, avançait rapidement vers lui. Taylor grogna doucement, on aurait put comparé cela à un ronronnement, bien que personne ne l'ai entendu. Pourquoi a-t-il fait ça? Parce qu'il ne voulait avoir affaire à un autre Loup, surtout pas après les actes qu'il venait de commettre...

Les pattes du gigantesque loup blanc qu'était Léo frappaient le sol avec insistance, soulevant des gerbes de poudreuses fraîche à chacune de ces foulées. Sa courses ne le fatiguait pas alors qu'il courait depuis presque douze heures. Il entendait son propres pouls, son sang battre aux tempes, toute proches de ces longues oreilles. Chaque fois que ces pattes tapaient le sol, écrasant le sol meuble de tout le poids du jeune loup, il pouvait sentir les vibrations remonter le long de ces cuisses pour résonner dans sa cage thoracique. Sa gueule entre-ouverte laissait transparaître une respiration rythmé mais régulière tandis que sa truffe se contractait régulièrement, respirant l'oxygène nécessaire à sa courses et humant les odeurs qu'ils perçevaient. La nuit était noire, un ciel gris qui avait perduré toute la journée masquait les étoiles, établissant une obscurité quasi-totale. Léo, pourtant ne trébuchait pas, zizaguant entre les arbres à une vitesse folle avec une agilité déconcertante. Ces prunelles brillaient dans l'obscurité, lui offrant une vue comme en plein jours.

Sa course était presque un automatisme. Il n'évitait les souches et autres obstacles que par réflexes, laissant libre court à ces pensées. Il se demandait la marche à suivre. Par habitude, la chasse n'était pas compliqué, il se rendait là où les indices des journaux le menait et commençait sa traque, en général les odeurs des buveurs de sang les trahissaient bien avant qu'il ne soit en vue de l'endroit vers lequel il se dirigeait cependant, ici, tout était différents. Il allait probablement avoir à faire à une forte présence vampirique, aux regards du nombres de disparitions parut dans la presse locale. Léo ne doutait pas qu'il soit de tailles face à eux, mais il devait compter sur la population humaine. La seul règle à laquelle, il avait toujours obéit était celle de leurs secret. Le monde auquel ils appartenaient tous devait rester secret, quoi qu'il advienne.

Sa tête pivota de droite à gauche. Personne.

Il eut une sorte de soupir et ralentit. Le léger bruit sourd que produisaient ces pattes en frappant le sol, ralentit subitement comme un compte à rebours et s'estompa alors que le soshones, c'était le nom de sa tribu, se mit à marcher d'un pas souple. Parfois, il aurait envie de partager cette excitation avec quelqu'un, avec sa meute.

Sa meute, celle qu'il avait quitté autant par obligation que par devoirs. Dake Wilfrin était un des plus anciens de sa tribu et aussi, l'Alpha de la meute de la réserve de Kaniksu. Le problème? Dake n'avait jamais apprécié Léo, ni même tenté de le connaître en faite. Lorsque Léo avait subit sa transformation, les choses avaient empirés. L'alpha usant de son autorité sur Léo à tout bout de champs. La meute en avait souffert, lui en avait souffert, motivant ces chasses solitaires jusqu'à ce qu'il ne revint plus.
L'espacement entre les arbres commençait à augmenter, si bien qu'il finit par apercevoir une faible lueur entre les arbres. Lueurs diffuses qui éclairait le ciel neigeux, repoussant l'obscurité environnante.

Enfin, il émergea de la forêt et se redressa fièrement, comme pour mieux voir la ville qui s'étendaient au loin devant lui.

"Hanover, la Cité des drames" comme l'avait judicieusement renommé le quotidien que Léo avait lu il y a peu n'était plus très loin maintenant. Son nez se contracta lorsque son odorat fut assaillit pas une odeur nauséabonde, agressive. L'équivalent pour des humains s'il mettait la tête au dessus d'une bassine de javel. Nulle doute possible, des sangsues étaient bien présente ici.

Un grondement monta de sa poitrine et le loup repris sa route. Ces yeux détaillèrent le paysage qui s'offrait à lui. Il se trouvait à la frontière du Vermont, en vue de la ville où semblait se rassembler tant de vampires. Pourquoi? c'était une des choses qu'il allait devoir découvrir. A présent, il passait relativement proche de beaucoup d'habitation mais l'endroit était clairsemé de champs. Il se dirigea vers une ferme qu'il apercevait toute proche. Approcher de la ville en loup allait être trop risqué, il fallait qu'il trouve des vêtements.

La résidence vers laquelle, il se dirigeait était une ferme comme il en existait tant au alentours. En bois, d'un rouge brique. L'habitation principale était adjointe d'un grand hangars où était probablement stockés engins agricole et autres nécessaire à la tenue de l'exploitation. Un auvent abritait la porte principale, sous lequel brillait une lampe suspendue. Il approcha par le côté totalement non éclairé et bondit d'un saut puissant par dessus la rambarde qui entourait le cottage. Le loup toucha jamais le sol et les deux pied, humain de Léo Atwood touchèrent le sol avec aisance. Il frissona, nu dans la neige sans ressentir de sensations de froid pour autant. Il traversa la cours principale et localisa une fenêtre ouverte au premier étage.

Sûr de lui, il entama une course au trop et fonça vers la façade. Il prit appui sur le mur et grima aussi haut qu'il le put. Il atteint le rebord du toit qu'il saisi de ces deux mains avant de se hisser à la force des bras. Silencieux, il avança sur le toit et se pencha sur la gauche, ayant une vue imprenable sur le salon. Les membres de la familles était réunis autour d'un navet télévisé. Nulle lumière à l'étage, il serait bref. Se glissant furtivement par la fenêtre ouverte, il s'aventura dans un couloirs. Sombre et étroit qui déservait quatre pièce. Une salle de bain qui ne serait d'aucune utilité. Puis une première pièce. Féminine à en juger par la décoration. Là encore, cela ne l'aiderait pas. Il avança à pas feutrés, utilisant son ouïe très fine pour savoir quand le plancher allait craquer et soulager son pas pour éviter tout bruit inopportun. Il entra dans une chambre. L'atmosphère était simple et studieuse, probablement un étudiant de la prestigieuse université de Dathmouth toute proche. Parfait.

Il ouvrit un placard et n'ayant besoin d'aucune lumière, s'arrogea quelques vêtements. Un jean Sombre, un T-shirt un peu trop serré et une veste bien qu'il n'en eut pas besoin, elle couvrirait les apparences. Saisissant une paire de basket, il ouvrit la fenêtre et sans hésiter,sauta dans le vide.
Se réceptionnant quelques mètres plus bas comme s'il n'avait sauté qu'une simple marche. Léo n'avait pas de scrupules à se servir ainsi, la majorité ne remarquerait même pas que cela avait disparu et la nécessité l'emportait toujours. S'éloignant de la bâtisse, il s'aventura dans le paysage enneigé. Son odorat nota une odeur parmis les autres. Une senteur suave, un peu forte. Un loup, il en était certain. Ainsi, Hanovers avait sa population de protecteur? peu étonnant quoique potentiellement embêtant. Le Soshone n'avait guère envie de devoir faire avec une meute un peu trop territorialement protectrice. Il grimaça, ce qu'il n'aimait pas cette forme! En loup, il aurait sans doute déjà repéré le dit loup. Là, sa vue faiblarde l'handicapait. Il n'y voyait rien et s'éloignant de la route ne finirait par plus rien y voir du tout. Il se dirigea vers un immense Saule et s'y déshabilla, planquant ces affaires au creux de l'arbre, se transforma pour retrouver ces sens.

Délivrance! comme il l'avait prévu, il repéra rapidement la source de l'odeur. Assis sur une pierre plate, au milieu de la nuit, bien que le ciel s'éclaircit rapidement, annonçant l'approche de l'aube. Il s'approcha, sans trop se presser attendant qu'il le repère. Celui-ci se retourna et ronronna. Un grognement inaudible. Léo le fixa de ces prunelles azur, il s'approcha encore et stoppa non loin. Il était jeune, Léo pouvait le voir et le sentir. Qui était-il? Et que faisait-il ici? il allait bientôt le savoir.

Sans crier gare, il reprit sa forme humaine, nettement plus pratique pour communiquer. Il se retrouva au milieu du près, nu comme un vers, le corps fumant tant la chaleurs de son corps contrastait avec la froideur ambiante.

Je m'apelle Léo, qui est tu?

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