Un silence de mort régnait dans la magnifique villa blanche où résidait la famille cullen. Une famille brisée et divisée, maintenue unis par leurs seul passée commun. Car Cette famille en avait déjà vu...plus que de raison. Edward avait fuit, la résidence de la famille avec bella, préférant éloigner sa " tua cantate" des crocs de la nouvelle protégé de Rosalie. Jasper ne pouvait lui en vouloir, même si son absence mettait un peu plus en danger celle qu'il aimait éperdument. Lui ne fuirait pas non, il était un soldat et il avait connu des situations aussi dangereuse. Sa vie, où son trépas ne l'inquiétait pas, non bien sûr que non. La seule raison logique au masque d'inquiétude qui avait pris la place de son visage de marbre était la petite lutine que ces prunelles dorées fixait avec insistance. Seule sa vie importait, car sans elle, son existence perdait son sens. Il était impossible d'imaginer une vie où le soleil qu'était Alice ne brillait pas. Ce n'était tout bonnement pas envisageable. Il ne pouvait que se rappeler ce qu'avait été sa longue vie d'immortel sans elle. Une existence dénuée de sens, une simple survie. Le silence qui régnait dans l'imposante maison n'était troublé que par l'incessant " TIC TAC" de la grande pendule du salon, qui pour une fois, parvenait bien plus à leurs sens surdéveloppée qu'à l'accoutumée. Immobile comme une gargouille à l'entrée d'une cathédrale. Jasper patientait. Il attendait, son regard ne se détachant pas de sa douce. Elle était assise sur le lit, aussi immobile que d'habitude, à un détail près. Son visage d'habitude si jovial, si angélique était tordu par la concentration, déformant ces traits d'immortelles dans une mimique qui se serait voulu comique si la situation n'avait pas été si préoccupante. Les Volturis rôdaient, ils le soupçonnaient, elle en était certaine.
Jasper ne détachait pas son regard du visage d'Alice, perçant entre ces deux doigts écartées, ébouriffant ces cheveux d'habitude si impeccablement coiffée. Elle était inquiète, elle était désemparée. Jasper le voyait bien, pire que cela, il le sentait.

Car le créateur lui avait donné plus qu'un don, c'était sa malédiction, celle de ressentir. Une empathie amplifié par son immortalité. Quelle ironie, ce qui aurait dû le tuer, ne l'avait que rendu plus vivant. Jasper d'habitude ressentait tout ce que tout un chacun pouvait ressentir. Les humains comme les Cullens ne voyaient pas la vie en rose ces temps-ci. La raison en était simple, pourtant, supporter ce tourments d'émotions étaient plus difficile que d'habitude. Car si les choses n'était pas plus différente que d'habitude, une choses l'était pourtant.
Elle était aussi triste et désemparée que les autres. Celle qui d'habitude le contaminait de sa bonne humeur en le faisant orbiter autour d'elle,Comme si elle était l'étoile éclairant son système solaire sans y penser était aussi torturé que les autres. Outre le fait que c' était intolérable à ces yeux, cela rendait les choses bien plus difficile à gérer. Sa mine qui d'ordinaire s'éclairait en présence de sa douce, avait retrouvé toute son obscurité. L'ancien officier ne savait que trop bien pourquoi sa dulcinée était dans cette état. Elle ne parvenait plus à voir quoique ce soit. Trop de choses étaient décidée dans les parages qui concernaient directement la famille Cullen dont elle voulait s'évertuer à entrevoir l'avenir. La présence de nombreux loups dans les parages pouvaient aussi entrer en ligne de compte, ils avaient découvert lorsqu'il était à Forks, que les clébards brouillaient ces visions en raison de leurs tempérament imprévisible sans doute.
Cette cécité la rendait malheureuse, elle se sentait inutile et les mots de Jasper n'y changerait rien.

Jasper continua pendant un long moment à s'évertuer à contrôler les émotions d'alice, chassant le tourment de son esprit comme le vent chasse les nuages. Des nuages qui s'empressaient de revenir au galops. Enfin, il esquissa un geste, sa poitrine se souleva doucement et ces lèvres se retroussèrent lentement pour laisser échapper un soupir silencieux. Il était inutile de continuer à se battre contre elle et son humeur noire.
Il ferma les yeux un instant, redoublant l'effet de son don autour d'elle et enfin, son inquiétude s'apaisa un peu, rien qu'un peu. Puis, il rouvrit les yeux. Elle le dévisageait d'un air triste et inquiet. Comme toujours, elle ne se préoccupait que de lui. De lui, pas d'elle-même. Il se dit qu'il ne la méritait pas, enfin, il se le répéta car c'était là un état de fait donc il était bien conscient depuis des décennies. Elle était toujours là pour lui, pourtant, il était incapable de balayer son inquiétude de manière durable. Elle était un ange et lui un monstre. Un demi- sourire se dessina sur ces lèvres pendant quelques instant, il connaissait par coeur son petit sermon qui le rendait plus...humain et qui finissait invariablement par " je n'aimerais pas un monstre".
Son sourire s'estompa et Il s'avança vers elle avec une lenteur exagéré, il ne voulait pas la brusquer, surtout pas maintenant. Avec une douceur infini, ces mains s'emparèrent des siennes. Elles étaient aussi douce que dans son souvenir, mais ce souvenir faisait pâle figure à côté de la réalité. Il l'attira à elle, lentement alors qu'un sourire se paraît sur son visage. Un sourire, si rare pour Jasper, c'était une des choses qu'il lui réservait, à elle. un sourire qui se voulait rassurant et réconfortant. Un sourire qui valait tout les discours du monde. Les prunelles ambré se plongèrent dans celle angélique d'Alice et il l'emprisonna ces mains dans les siennes. Aucun mot ne franchit leurs lèvres, aucun d'eux n'en avait besoin. Il se comprenaient, se complétaient. Aucune paroles n'étaient nécessaire pour se parler à soi-même, car c'est ce qu'ils étaient tout deux, des parties indissociable d'un même être. Ils se correspondaient parfaitement, formaient les deux parties d'un puzzle. Alice et Jasper partageait cette capacité à déchiffrer l'autre, bien qu'elle soit plus forte que lui à ce jeux là. Les battements du coeur, les frissons, les mouvements et le langages du corps n'était plus des indicateurs pour eux, immortels. Il ne restait que leurs compréhension parfaite l'un de l'autre, fruit des quelques centaines d'années passé ensemble. Jazz, comme elle l'appelait affectueusement, inspira son parfum à plein poumon. Un odeur, entêtante et enivrante, bien plus que le sang. Il ne se lassait pas de ce parfum et ne s'en lasserait probablement jamais. Elle plaça sa tête contre son torse et enfin, il la sentit se calmer. A son contact, son don pris de l'ampleur et il balaya toute émotions négative de l'aura de sa belle. Elle rayonnais à nouveau, comme un soleil se levant sur la grisaille hivernale. Il savait que cette état était fictif, qu'il était dû à son seul don, mais il s'en fichait, le bonheur de sa tendre moitié était plus important que l'usage de n'importe quel artifice. Jasper la serra plus fort, formant de ces bras un rempart contre le monde extérieur. Ils se retrouvèrent ainsi, dans ce monde , cette intimité qui n'appartenait qu'à eux.
C'était l'une de ces étreintes silencieuse, comme si le monde pouvait courir à sa fin, que rien n'importait car il était tout l'un pour l'autre.
Elle leva la tête vers lui et il lui rendit sa contemplation. Ces yeux semblables à des rubis, couleur or, Son regard plein de peine et d'inquiétude tourné vers lui. Il y répondit par ce même regard dont elle avait le secret d'habitude, un regard plein d'espoir, de réconfort. Un regard qui se voulait sans équivoque. Lorsqu'elle plongea ces iris dorés dans ceux plus sombre de son compagnon, elle comprendrait ce que tout les discours n'aurait fait que murmurer à peine audible ment. Elle comprendrait que tout irait bien, que les choses s'arrangerait, que tant que Jasper respirerait, elle ne risquerait rien, ni elle ni ceux à qui elle tenait tant. Jasper était prêt à se battre pour elle, et pour eux. Il était prêt à redevenir ce monstre qu'il haïssait tant.Il était prêt à devenir le pire cauchemars de ceux qui oserait vouloir s'en prendre à Alice, à la famille Cullen. Volturi, Loups, vampires, tous n'avait qu'a bien se tenir. Car si Jasper détestait ce qu'il avait été, un monstre sanguinaire, assoiffés de sang, et de mort. Il le redeviendrait pour protéger le centre de son monde, la prunelles de ces yeux. Car il était prêt à tout, pour elle.

Elle se dressa sur la pointe des pied et lui sourit. Comme à chaque fois qu'elle lui souriait ainsi, son coeur fondit littéralement. Elle s'approcha et leurs lèvres se scéllèrent dans un baiser emplit de tendresses. Les doigts de Jasper se croisèrent avec ceux d'Alice, les emprisonnant d'une façon à la fois rassurante et affectueuse.Leurs mains s'emboitaient parfaitement, l'une grande et forte, l'autre petite et apparemment fragile. Elles s'emboîtaient comme les pièce d'un puzzle, à la perfection. Ce point final, termina de rassurer la belle Alice, le contacte de leurs lèvres ne pouvait pas mentir.
leurs lèvres se séparèrent et elle glissa sa tête contre l'épaule de Jasper, lui colla sa tête contre la sienne. Ils restèrent de longues minutes ainsi, le contact entre eux finissant d'apaiser la lutine immortelle.
Elle le sentait, comme lui. Tout irait bien, oui car il était là, car elle était là.