Breaking Dawn
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De la poudre aux yeux { Caroline.

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Soren d'Ambroise
Soren d'Ambroise
« I am the Big Bad Vampire, Little Red Riding Hood! »


Nombre de messages : 9
Age : 33
» Age : 23 ans physiquement ; 362 techniquement parlant.
» Occupation : Musicien de renom à temps partiel.
» Pouvoir : Création et contrôle de la glace.
» Humeur : Sournoise et manipulatrice.



Who I Really Am
» Pensée du Moment: Les humains sont des êtres pathétiques.
» Relations:
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De la poudre aux yeux { Caroline. Vide
MessageSujet: De la poudre aux yeux { Caroline. De la poudre aux yeux { Caroline. I_icon_minitimeDim 27 Juin - 15:54

    Avachi dans un fauteuil élimé, il observait les gens qui dansaient autour de lui comme des marionnettes dont on aurait coupé les fils. Une soirée dans une usine désaffectée. Idée originale. Il bailla plus pour marquer son ennui que par envie, et repoussa une mèche de cheveux qui tombait devant ses yeux. L'endroit puait la poussière, l'alcool, la sueur, le sexe. Il ferma ses paupières, dans une pose élégante, et sentit une présence s'approcher de lui. Une humaine, qui se trémoussait dans ce qui se voulait être une danse érotique. Il ouvrit une paupière, puis l'autre, sans avoir d'expression spéciale. Il la regarda, impassible ; cela faisait longtemps que le genre humain ne lui inspirait que dégoût. Il avait déjà essayé maintes choses, avait fait maintes expériences. Il n'éprouvait à présent qu'une sensation blasée, et n'était attiré que par de nouveaux moyens tordus d'attraper les gens dans ses filets et de pousser ces pauvres moutons à vouloir se faire mordre. Ou du moins, à les pousser à tout accepter de lui. Ca en devenait souvent comique de voir ce que son statut de vampire, lié à son statut de musicien, pouvaient faire comme miracles.

    La fille se pencha vers lui, et fit une oeillade appuyée. Il savait ce qu'elle voulait, et il sortit calmement de la poche de sa veste - une veste kaki, de style militaire, très raffinée - un petit sachet contenant une sorte de poudre vaguement pourpre.

    «Tu me fais un prix ?» réclama t-elle, et il vit qu'elle commençait à s'approcher de plus en plus. D'un geste de la main, il l'arrêta - le moindre contact qu'il ne voulait pas lui était désagréable. Il lui offrit le sachet, et elle le troqua contre quelques billets - à peine le prix d'une drogue normale. Mais il ne s'en offusqua pas. Ce qu'il voulait, ce n'était pas l'argent. C'était le sang.


    « Dégages.» souffla t-il tandis qu'elle refaisait une tentative d'approche.

    Elle se redressa, offusquée, et partit en tournant le dos avec un air d'animal blessé. Il garda son sourire pour lui, et continua d'observer les autres humains présents. Beaucoup se partageaient ce qu'il avait offerts - il sentait ces palpitations, ces coeurs qui battaient, la chaleur qui l'effleurait sans jamais être sienne. Il se redressa soudain, rendu assoiffé par l'excitation ambiante. Il rattrapa la fille : blonde, menue, un stéréotype de ces mannequins d'aujourd'hui. Aucune féminité, aucune personnalité, juste l'écho de la société. Il grogna intérieurement, mais au moins, elle n'était pas encore droguée, elle. Elle leva un regard intrigué vers lui, mais ne résista pas quand il s'approcha d'elle et que leurs lèvres s'effleurèrent. En quelques secondes, elle fut à moitié endormie. Il n'avait pas envie de jouer, pas encore ; il plongea ses lèvres dans son cou sans la mordre.

    « Un prêté pour un rendu.»

    Il ,'était pas gratuit. Il la pressa contre un mur, dans l'obscurité, assourdi par la musique qui lui vrillait les tympans. Il continua de lui parler à voix basse, et quand enfin il eut son accord, prononcé dans un murmure, un simple accord quand il lui eut dit qu'il la voulait. Il plongea alors ses crocs dans une veine, et se nourrit durant quelques instant, sans la tuer. Puis, après avoir vérifié qu'elle n'était pas morte, il extirpa le venin qu'il cracha sans élégance au sol car il lui brûlait la bouche. La fille se laissa tomber au sol doucement, dodelinant de la tête. Il se recula et se fondit dans la foule ; plusieurs personnes lui firent signe de la main, auquel il ne répondit pas. Il retourna dans son fauteuil, le nez retroussé devant la puanteur qui devenait de plus en plus insupportable.

    Il entendit la sonnerie de son téléphone mais ne répondit pas, bercé par le mouvement des corps autour de lui ; il sentait le sang affluer, rivières pourpres et brûlantes. Il venait d'assouvir un peu sa soif, mais il était curieux de tous et toutes les goûter. Certaines odeurs étaient plus aguicheuses que d'autres. Il ferma les yeux, l'air alerte, comme un animal guettant quelque chose.
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De la poudre aux yeux { Caroline.

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