Par une nuit d'orage [PV Jared]

Hélios enfin céda son trône. De ses derniers rayons, il éclairait une ville enfin assoupis. Bientôt sa lumière se tarit, laissant place à la ténébreuse Séléné, qui de sa splendeur argentée embellissait les cieux refusant aux étoiles d'égaler sa grandeur.
Une chaleur écrasante oppressait la ville. On sentait la pesanteur d'un orage qui se préparait. Les nuages éparts ne laissait, pourtant, pas présager l'issue de cette fièvre. Le ciel était pour le moins dégager et aucune tache sombre ne venait troubler le paisible firmament. Mais l'orage ne tarderait pas. Les ombres mouvantes des fantômes de la nuit s'éveillèrent alors lentement. Silencieuses, elle se dirigeaient vers des lieux interdits et se dissipaient dans la sombre clarté de la nuit. La journée commençait à présent pour elles. Athenodora se trouvait parmi elle. Pauvre reine déchue déambulant avec peine dans un monde inconnu. Elle se trouvait au seuil d'une forêt, frissonnant devant le monde qui s'ouvrait à elle. Elle n'en connaissait rien. Elle était arrivée au petit matin dans la ville. Etrange lieu. La jeune femme, pourtant ne se laissa pas désarmer et apprit à s'intégrer dans ce nouveau monde. L'Amérique, voilà qui ne lui disait rien de bon. N'était-ce pas là que ce fichu vampire végétarien habitait ? Cela ne la rassurait guère. Si elle venait à le croiser, elle risquait d'être démasqué et elle connaissait bien la réputation des Volturi par ici. Mieux valait se faire discrète ...

Athenodora ne semblait pas craindre les ténèbres qui s'abattaient peu à peu sur elle. Au contraire, elle déambulait dans les rues curieuse et attentive. Elle ressemblait plus à une enfant qu'à un vampire âgé de 300 ans. Elle souriait et sentait derrière elles les regards des derniers passants. L'heure était tardive mais la jeune femme ne s'en souciait pas. Elle avançait d'un pas guilleret, souriant aux vitrines qui lui renvoyaient son reflet. La vanité, elle connaissait par cœur et ne se lassait jamais de s'observer. Elle se réjouissait d'une liberté nouvellement acquise. Il n'y avait plus à craindre les représailles d'Aro, plus à entendre les lamentations de Marcus. Seul Caïus lui manquait quelque peu mais qu'est-ce que l'amour s'il est emprisonné trop longtemps. Il devient si ennuyeux que bien souvent il s'égare. Athenodora voyait dans cette fuite une chance de faire renaître leur amour. Elle voulait retrouver l'ancien Caïus, pas le mari mais l'amant. Si l'usure passait sur leur amour que devenaient-ils ? Un couple comme tant d'autre ? Non, elle voulait se sentir désirée et aimée. Il devait se battre pour son amour et qu'à nouveau le regard de son mari se pose sur elle avec tout l'amour et la tendresse possible. Rien que la pensée de la fureur de son mari l'enchantait. Peut-être était-ce cela qu'elle attendait ? Qu'on la traque et la poursuive ... Et lorsqu'enfin on l'attraperait, toute la colère de son mari s'abattrait sur elle aussi délicieuse qu'elle puisse être.

Athenodora, plongée dans ses pensées, ne s'était pas aperçu que ses pas l'avait menée devant un long fleuve. Ses souvenirs humains étaient si peu présent qu'elle resta hébétée devant la surface translucide de l'eau. Jamais elle n'avait vu pareille chose. Elle s'accroupie sur la berge et plongea le bout de ses doigts dans le liquide. Ce fut une drôle de sensation. Ce fut comme une caresse. C'était étrange. Elle resta ainsi un long moment jusqu'à ce qu'elle fût habituée à ce contact étrangement familier. Elle fit rapidement le rapprochement entre cette eau-ci et l'eau utilisée à Volterra pour se laver. Pourtant c'était différent. Peut-être était-ce le fait de voir pour la première fois une aussi grande étendue d'eau ? Elle sa laissa choir au sol, repliant ses jambes prêt d'elle. Ces yeux vermeilles fixaient l'horizon se délectant d'une si belle vue. Elle se remit à penser à sa chambre dans la forteresse qu'était Volterra et un sourire se dessina sur ses lèvres. Alors c'était ça d'être libre ? Faire ce qui lui plaisait, ne plus entendre les sermons d'Aro, ne plus avoir de restriction ni d'interdiction. Elle oublia soudain son objectif premier qui était que Caïus la retrouve. Elle ne souhaitait plus qu'une chose : savourer sa vie vampirique. Elle regarda le reflet de la lune sur l'eau limpide souhaitant que ce moment ne se finisse jamais. Soudain, une goutte vint briser la surface de l'eau, suivit d'une seconde puis encore d'une autre. Athenodora n'en croyait pas ses yeux. La vampire au cœur de pierre, qui n'avait aucune compassion, aucune gentillesse était émue. Elle ne connaissait pas les vertues du monde extérieur et le découvrir renvoyait Athenodora en enfance. La pluie devenait de plus en plus forte mais peut importait, elle était heureuse. Son sourire se mua en un petite rire cristallin. Ses cheveux était trempés comme lorsqu'elle se les lavait à Volterra. Pourtant c'était différent, ce n'était pas sa volonté mais celle de la nature et sentir que tout ne pouvait pas être contrôler aussi grande que fut la puissance des Volturi, la rassurait quelque peu. Elle se leva et marcha sur la rive. Elle était trempée jusqu'aux os mais ni le froid, ni la pluie battante n'entachait son bonheur puisque de toutes les façons elle ne sentait ni l'un l'autre. L'orage fut de courte durée et la pluie se fit moins forte bien qu'elle fût toujours présente.

Athenodora s'arrêta soudain. Si son cœur battrait encore, nul doute qu'il s'emballerait. Elle se sentait épier. Elle qui n'avait encore jamais ressenti la peur était envahit par ce sentiment. Ce n'était certainement pas grand-chose, peut-être même était-ce seulement le fruit de son imagination. Elle partit pourtant à vive allure en direction du Nord. Lorsqu'elle estima qu'elle était assez loin et que quiconque aurait voulu la suivre ait abandonner, elle s'arrêta et s'adossa à un arbre avant de se laisser glisser à terre ...

Encore une journée qui touchait à sa fin, ne pouvant jouir de la même immortalité que l’être sombre qu’il était. Fort heureusement elle touchait à sa fin, sonnant le règne de la nuit, douce nuit, sombre nuit ! Elle est le terrain de chasse favori de la race vampirique, pas de rayon de soleil pour trahir leur nature, elle rendait la chasse lui existante car les proies, les humains avaient naturellement peur du noir. La peur cela faisait vibrer Jared, elle s’insinuait dans son âme il s’en nourrissait et s’en délectait, depuis qu’il était vampire, depuis plus de sept cents ans, la peur était son allié et il abusait de son aide.

Il était d’ailleurs sublimer par la peur de celle qui regardait, sa plus grande frayeur était de le perdre lui, quoi de plus beau pour satisfaire son égo ? Au grand malheur de la petite humaine blonde. Elle s’était endormie, enfin plutôt évanouie il faut dire, tous deux avait passé la soirée peau contre peau dans le petit appartement. Depuis que d’autre Volturi avait aménagé à Hanover Jared avait préféré suggérer à sa petite Gabrielle de déménager de la villa, pour sa sécurité, lui ne voulait pas perdre sa petite douceur préféré. Il se pencha sur son corps et lécha le sang qui restait dans son cou, le meilleur sang qu’il eut l’occasion de gouter durant sa longue vie. Mais il ne pouvait en boire que des petites quantités à la fois, il ne fallait pas que la vie s’échappe de la jeune fille. Il luttait contre l’envie de la vider du précieux liquides, bien sur il ne la mordait jamais lorsqu’il avait faim, mais la tentation était immense à chaque fois. Elle émit un faible gémissement qui lui fit élargir un sourire vil sur ses lèvres avant de prendre congé.

Après s’être habillé il sortie et quitta rapidement la ville, l’odeur de la douce humaine et de son sang était encore accrochait à sa peau, son excitation étant relativement haute il se décida à trouver un plat de résistance après son divin petit encas en flânant un peu. Il se décida pour une traque plutôt que pour une proie facile, après tout il n’avait pas faim, juste envie. Il prit la direction du fleuve, il y avait parfois des humains qui y éraient ou des pécheurs, il pourrait facilement jouer à la bête dans le noir avec eux, faisant monter la peur à petit feux en les coursant et en utilisant son don pour finir par mordre un sang empli de peur. Il en salivait d’avance.

Il remontait en courant à allure vampirique le fleuve, le vent de face lui portait les odeurs et permettait à sa présence d’être dissimuler, encore que cela n’avait guère d’importance, contrairement au végétarien, cette sous race, le cible de Jared n’avait l’odorat assez développer pour sentir un vampire. Comme quoi les animaux étaient peut être plus intelligent…

Quelque chose perturba ses projets de meurtre, une odeur de vampire, il n’y avait aucun doute, un mélange qui évoquait des fleurs du vieux continent. Un vampire qu’il ne connaissait pas, cela piqua sa curiosité, il était à Hanover depuis suffisamment longtemps pour connaitre les odeurs de la plupart de ses habitants immortels, qui cela pouvait il bien être ?

Le vent le protégeant il décida de rester à couvert pour observer discrètement ce vampire, ou plutôt cette vampire. Une jeune femme était assise près du fleuve, l’on aurait dit une poupée de porcelaine tant elle semblait fragile, une enfant. Son comportement évoquait celui d’une petite fille découvrant le monde, dansant sous la plus qui commençait à tomber. Son rire cristallin lui parvint, un rire étonnamment innocent pour un vampire, encore un végétarien ? Jared ne pouvait décemment pas laisser du bonheur s’inviter au tableau alors qu’il était si simple pour lui d’intervenir. Il laissa son aura de peur se déployer, ramper sur le sol annonçant sa présence et glissant jusqu’à trouver la vampire. Une peur légère une infime sensation désagréable sans source ni raison, la signature de Jared Volturi.

La pluie battait maintenant, alourdissant son manteau, mais qu’importe cela n’avait pas de prise sur lui, alors que l’orage s’annonçait, il quitta son point d’observation et le temps d’un éclair se trouva sur la rive en fasse d’elle la dévisageant de ses yeux aux couleurs de sang, d’un bon il traversa le fleuve et marcha lentement vers elle, amplifiant la peur à chaque pas, la regardant à même le sol, il enleva la capuche de son manteau italien à quelque pas d’elle, pencha la tête dans une attitude et un sourire prédateur.

Que fait une belle enfant comme vous ici ?

Elle l'entend. L'inconditionnelle peur. Celle qui fait vivre, mourir, qui s'immisce dans votre vie et qui la rend meilleur ou bien pire. Elle qui s'empare de votre être. Paralysée, mortifiée, terrorisée ... Sentiments funestes et lugubres, annonciateurs de tristesse et de désespoir. On ne peut la contrôler ni l'éloigner. Tout ce qu'il est possible de faire contre elle c'est la dominer. Mais lorsque les craintes naissent d'un géniteur matériel, il est impossible de la contrer. Le courage consiste à maitriser ses peur, non pas à ne pas en avoir. Pourtant lorsque ce sentiment au goût amère s'empare d'une âme perdue, l'issue est généralement fatale ... pour un esprit humain.
Mais qu'est la peur pour un vampire ? Que peut-il craindre ? La mort ou bien la vie ? Une question a bien des égards équivoque. Elle est comme un venin qui s'infiltre dans les veines auquel lentement on succombe. On la regarde détruire des vies mais on est impuissant face à ses ravages. Quel doit être le plaisir de pouvoir contrôler cet étrange sentiment ! Et quel malheur pour la cible du détenteur de ce pouvoir ...

Elle était là. Assise sous un arbre, adossée contre son tronc. Les yeux fermés, elle écoutait ce dernier lui narrer sa vie. Elle ne se doutait alors pas qu'on l'épiait. Elle pensait s'être débarrassée de son poursuivant, grossière erreur. Elle n'y faisait pas attention. Son don était un échappatoire qui pouvait la rassurer. Fort heureusement puisque les alentours étaient envahi par une aura de peur. Athenodora la ressentait. Elle lui arrivait droit au coeur, façon de parler bien évidemment. Elle se releva quand celle-ci se fit trop intense. Elle garda une main sur le tronc du Frêne. Elle sentait la force de l'arbre, la palpitation de sa sève et la gentillesse de son âme. Elle se retourna et fixa les rameaux de l'arbre. C'était la première fois qu'elle revoyait un de ces arbres. Quelle beauté ... Celui-ci n'avait qu'une centaine d'année, il était encore jeune. La jeune vampire ressentait toutes les émotions de l'arbre. C'était si doux et si fort à la fois. Lorsqu'elle retira sa main de la surface rugueuse du tronc, tous ces sentiments s'évaporèrent. Athenodora sourit à l'arbre puis se retourna. Elle avait été épargnée pendant quelques minutes de la peur qui l'environnait.

Elle fut à nouveau assaillit par ce terrible sentiment. Apeurée, elle recula cherchant la cause de toutes ses craintes. Elle le vit nettement sur la rive opposée. Il la dévisageait de ses yeux rouges sang en souriant. D'un bond il rejoignit la rive sur laquelle se trouvait Athenodora puis la rejoignit lentement. Chaque pas qu'il faisait briser le courage de la vampire. Elle se sentit soudain démunit, sans armes devant le vampire qui s'approchait d'elle. Ce sentiment s'intensifia à mesure que l'homme approcha. Elle frissonnait devant tant de puissance. Sa confiance fut achevée lorsqu'elle reconnut le manteau noir ébène des Volturi. Ce fut comme un coup de poignard. Elle voulut fuir devant l'horreur que représentait le puissant vampire mais elle restait là, paralysée. Sa peur trouva enfin une raison d'être. Il enleva sa capuche et pencha sa tête sur le côté d'un air terrifiant. Ses yeux évoquaient cruauté et sadisme. Heureusement, elle ne put mettre un nom sur ce visage. Y avait-il une chance pour qu'elle ne l'ait jamais rencontrée ?

- Que fait une belle enfant comme vous ici ?

Sa question raisonna dans la tête de la jeune femme. Sa voix était aussi sombre que son être. Elle savait qu'il avait un pouvoir. Nul doute sur ce point là puisqu'il appartenait au Volturi et ces dernier n'acceptait que des êtres aux dons ou à la force exceptionnelle. Bien qu'il fusse un peu plus grand qu'elle, il n'avait pas les dimensions d'un traqueur comme Félix.

Elle sentit une nouvelle vague de terreur la traverser. Une aura de malveillance l'entourait. Dans sa tête, c'était la pagaille : un mélange de sentiments contraire ... Elle ressemblait plus à une enfant terrifiée qu'à une vampire issue de la puissante famille qu'était les Volturi. Elle s'obligea à regarder le vampire qui se tenait devant elle. Elle avança de quelques pas qui se voulait assurés.

- Rien qui ne puisse intéresser l'homme qui se tient devant elle, malheureusement, dit-elle en souriant.

Sa voix était douce et mélodieuse. Nuancée, contrastant avec celle du vampire en face d'elle. Elle avait repris de l'assurance. Ses yeux étaient plissés tentant de découvrir une quelconque émotion chez son interlocuteur mais elle n'arrivait pas à percer l'impassibilité du vampire. Elle craignait tout de même qu'il ne la reconnaisse et l'oblige à rentrer à Volterra. Elle savait à présent qu'elle n'en avait aucune envie. Le goût de la liberté était bien trop doux pour en être à nouveau privée. Plutôt mourir !

Un silence gênant s'installa entre les deux vampires. Elle ne voulait pas prendre la parole de peur de le provoquer. Elle se devait de rester courtoise bien que se ne fusse pas l'envie qui lui manque pour insulter l'homme un peu trop sûr de lui à son goût. Elle n'aimait pas la façon dont il la regardait ni le ton qu'il employait comme si elle était sans défense. Son attitude la révoltait. S'il avait pu savoir à qui il parlait !! Mais il ne le savait pas et là était le problème, il ne devait pas l'apprendre. Mieux valait qu'il reste dans l'ignorance. Ils étaient seul, l'un face à l'autre ce qui eut pour effet de gêner quelque peu Athenodora.

- Puis-je à présent oser vous demander quelle est la raison de cette question ? demanda-t-elle naïvement. Je n'imagine pas pouvoir vous être bien utile en quelques domaines que ce soit. Etes-vous simplement curieux ou est-ce une raison tout autre qui vous a amené à m'aborder ?

Elle semblait plutôt anxieuse à l'idée de la réponse. Elle n'était pas très à l'aise devant cet étranger. Peut-être était-ce dû à son regard cruel ou bien au fait qu'il appartienne indirectement à sa famille ? Peu importait, elle attendait une réponse quelle qu'elle fusse.

Une fleur, délicate et fragile, belle et fine les pétales promettait douceur, le parfum promettait douceur, voilà ce qui bizarrement vint à son esprit sadique et calculateur, voilà ce que lui évoquait le tableau. Une fleur fragile reposant au pied d'un arbre grand et fort, assurant l'abri contre vent, préservant l'humidité des journées aride. Elle était semblable à une fleur d'une écœurante fragilité certes mais belle tout de même, les boucles blondes tombaient de chaque coté de son visage dessiné avec toute la perfection qui était du sa race et bien que l'ignorant encore à son rang. Il se délecter de cette scène, mais surtout de l'impacte qu'il avait sur elle, lui l'un des plus grands prédateurs maintenant un écrin de peur autour d'elle et prenant un plaisir malsain de la voir ainsi se reflétait dans ses yeux aux iris de sang.

Il redressa lentement la tête lorsqu'elle se releva et du ré estimé à la hausse l'âge auquel elle reçu le cadeau de l'immortalité. Sa jeunesse était figé dans la vingtaine plus que dans la quinzaine, elle était donc plus femme qu'enfant, mais elle semblait avoir gardé en elle ce que bien des vampires perdent. Quelque chose dans son physique, son corps selve dégageait quelque chose de faussement familier, dans les courbes de son visage ou encore dans son regard évoquait une sorte d'innocence plus ou moins préservé. Il l'avait détaillé entièrement sans toute fois quitter son regard, elle n'était après tout pas une proie et bien que Jared était homme, pardon vampire, à se sur estimer, il savait que sous des airs de petite chose fragile pouvait cacher une puissance ou un don phénoménale. Il suffisait de regarder Jane pour savoir qu'une fleur pouvait cacher des épines ou être tout bonnement vénéneuse.

Son sourire s'élargie découvrant une infime ligne du blanc éclatant de ses dents lorsqu'elle se força à soutenir son regard et lorsqu'elle fit un pas vers lui, ainsi la jeune enfant avait du courage pour s'approcher de la source de la peur. Sa voie également fut assurée, douce presque chantant mais délivrant un message assez ferme faisant comprendre qu'il n'était pas le bienvenu. Ainsi elle tenait à un Volturi, à Jared lui-même qui se voyait comme le bras gauche d'Aro, son éclaireur, son bourreau. Il avait énormément envi de la remettre à sa place, sans violence bien entendu, tout du moins violence physique. Mais Jared était humeur joueuse depuis sa soirée de batifolage et il était bon de temps en temps de trouver quelqu'un qui puisse le tenir tête, quelqu'un avec qui jouer pour finir par démontrer lentement mais surement sa supériorité et à travers lui celle de son clan.

Encore faut il savoir ce qui m'intéresse, ne croyez vous pas?

Ca voix avait été cette fois ci légère comme un murmure, les intonations étaient suaves et lentes et teinté d'une certaine douceur. Une douceur qui contrastait avec le reste de son attitude et avec l'ambiance lourde qu'il imposait, une douceur sur laquelle il pouvait promettre mile tourment et sur laquelle il pouvait les appliquer vous faisant vivre votre plus grande peur en vous susurrant de douce phrase à l'oreille. Et il va de soi qu'il prenait un grand plaisir à le faire.

Elle fit de nouveau résonner les notes mélodieuses de sa voix, l'interrogeant sur ses motivations avec une délicieuse politesse qui semblait toute fois cacher les réels sentiments qu'elle éprouvait déjà à son égard. Il senti l'un deux lorsqu'elle formula sa question, de l'anxiété qui se surajouté à la peur du vampire, la petite sœur de la peur que Jared pouvait comme son ainé sentir et même gouter. Cela ajouta à sa curiosité pour la ravissante fleur, qu'est ce qui la rendait ainsi anxieuse? Était-elle recherchée? Vu ça question cela était une possibilité. Bien sur il aurait pu plonger en elle pour lire ses peurs les plus intimes, mais il ne le fit pas, pas tout de suite du moins.

Il commença par saluer son culot, il se pencha en avant de quelques millimètres dans une révérence que seul un vampire aurait pu voir. Puis lentement il rassembla la peur qu'il avait répandu dans la zone comme un brouillard, celle-ci vint se concentrer à quelques pas de lui sur la vampire. Augmentant lentement en elle la sensation tout en ne la lâchant pas du regard, c'était là à la fois un cadeau, une façon de la reconnaitre comme quelqu'un d'un peu moins faible qu'elle ne le paraissait et à la fois un avertissement la mettant en garde contre celui qu'elle avait en face de lui, qu'elle prenne entièrement conscience du danger qu'il était. Lentement il resserra l'étau de peur, puis après un espace inférieur à une fraction de seconde, plus rien. Il avait entièrement lâché la pression qu'il exerçait ne laissant rien d'autre que ce que portait le fleuve et la pluie battante, comme si tout cela n'avait était qu'un rêve un cauchemar, dont la seule preuve de réalité était que le Volturi était toujours à quelque centimètre d'elle. Il eut un sourire entre l'amusement, le sadisme et la complicité et repris sa voix douce.

Vous pouvez bien évidement me la posait… C'est la simple curiosité qui m'amène à vous. J'ai la prétention de connaitre beaucoup de vampires, notamment ceux de la région et le bouquet de votre parfum m'est à la fois étranger et familier, c'est cela qui m'amène devant vous damoiselle.

Cette fois ci il s'inclina dans une vrai révérence, trahissant ses lointaines origines de la noblesse anglaise.

Maintenant si vous me le permettez en retour, j'ose vous demander le pourquoi de la votre question? Avez-vous peur que l'on vous cherche?

Il marqua une courte pause, trop courte pour qu'elle n'eut pas était calculer, prenant un ton désolé parfait et extrêmement pompeuse, alors que bien sur il ne l'était nullement.

Pardonnez mon impolitesse, je ne me suis pas présenter, j'ai il y a bien longtemps était, lorsque mon cœur battait, Sir William De Monfort, mais aujourd'hui je me présente à vous sous mon nom de vampire, Jared Volturi.

remontant de sa révérence il plongea l'intensité de son regard dans le sien.

Athenodora détourna le regard comme pour effacer cette image terrifiante. Grave erreur. Elle aurait du se douter que l'emprise de la peur s'étendait au delà de l'être vampirique qui se tenait devant elle. Elle fixa le lac, obnubilée par la noirceur de ses eaux. La surface lisse lui parut soudain plus hostile comme si un poison courrait dans ses veines taries colorant toutes choses dans les teintes de la peur. Les rameaux du grand arbre se balançaient irrégulièrement créant des ombres terrifiantes. Tout dans son esprit se distordais pour faire apparaitre d'innombrables monstres comme ceux qu'elle croyait caché sous son lit alors qu'elle était encore humaine. Il était étrange pour une Volturi de se retrouver si brusquement face à ce sentiment. Jamais elle n'avait fait sa connaissance et, à présent, il l'enlaçait si fort qu'elle croyait en étouffer.

Ses yeux révélaient l'innocence d'une jeune vampire. Il n'en était pourtant rien puisqu'elle était, à ce jour, âgé de 319 ans. Cette naïveté avait été préservé car enchainée trop longtemps. Peut-être était-ce là le but des Volturi ? Enchainer les femmes pour qu'elles restent douce et fragile. N'avaient-ils donc jamais imaginé qu'un jour l'une d'entre elles pourrait être confrontée à la brusque réalité? Non, bien sûr que non, il ne se doutait pas qu'on ose braver leur interdiction. Qu'elle douce ironie ! Il déchanterait rapidement en se rendant compte qu'il manque un mouton à leur cheptel. Sur le moment, Athenodora aurait préféré être à Volterra que de subir l'étau de ce sentiment étranger qui l'enserrait lentement comme une bête torturant sa victime avant de l'achever. On eut dit un agneau sans défense et pourtant ... Elle ne voulait pas montrer cette image d'elle. En s'avouant vaincu par cette peur singulière, elle s'humiliait, pire encore ; elle humiliait la plus puissante des familles vampiriques, les Volturi. Elle pris son courage à deux mains, relevant la tête devant le cruel sourire de son interlocuteur. Elle ne put retenir un frisson face à son sadisme. Elle ne devait pas se laisser à aller et s'obligea à nouveau à soutenir son regard si dur sois la tâche.

Athenodora n'arrivait pas à discerner les intentions du vampire. Son visage laisser s'entrechoquer les sentiments les plus contraire. Il semblait prendre plaisir devant la peur de la jeune femme comme s'il savait ce qui se déroulait. Cet attitude lui sembla familière. A travers le visage du vampire, elle revit Aro. Lui aussi prenait plaisir à regarder Jane torturer ses victimes. Elle n'ignorait pas que son interlocuteur était un Volturi et il allait de soi qu'il ait la cruauté de cette puissante famille. Elle même en était un peu imprégnée. Bien moins que son mari, pourtant. Ce dernier disait qu'elle avait gardé cette fraicheur humaine qui donne naissance à l'imagination que beaucoup de vampire perde. Longtemps, elle l'avait cru. A présent elle savait qu'elle ne devait cette fraicheur qu'à son ignorance. Cela avait toujours amusés les autres Volturi. Beaucoup l'appréciait car elle les faisait rire à ses dépends. Bien vite elle avait pris goût à toutes cette attention. Elle avais craint que tous ces rires ne proviennent que de moqueries mais elle dû se rendre à l'évidence qu'aucun vampire censé n'ose un jour se moquer d'une Volturi ... Elle recentra son attention sur le Volturi lorsqu'il répondit à sa première question.

- Encore faut il savoir ce qui m'intéresse, ne croyez vous pas ?

Sa voix était, cette fois-ci, plus délicate. Elle était à la fois mélodieuse et terrifiante. Ses mots étaient doux teintés d'une certaine grâce. Ils n'étaient que murmure laissés en suspens. Mais cette délicatesse contrastait tellement avec l'être sombre qui se tenait devant elle qu'elle trouva dans on ton une certaine hypocrisie qui ne promettait que tourment et douleur. Elle n'aimait pas ce son, trop sournois à son goût qui sous-entendait tant de malheur. Elle savait qu'il ne cherchait qu'à l'intimidé mais elle resta forte devant sa vaine tentative pour l'effrayer. Elle ne répondit rien attendant qu'il réponde à nouveaux à sa question.

A la place, un brouillard commença à se concentrer autour d'Athenodora. Pas de ceux au longue trainée blanche mais une nuée de peur qui s'éprenait d'elle. Le vampire se pencha légèrement, dans une étrange révérence. Une bouffée d'angoisse monta en elle. Doucement comme on cueille une fleur ... Soudains tout sembla irréel comme si ce sentiment ne pouvait avoir cette ampleur. L'effet d'illusion se fit plus forte lorsqu'enfin la peur s'évapora comme si une légère brise avait réussi à faire disparaitre la tension du moment. Pourtant, le vampire se tenait toujours devant elle, droit, un sourire accroché au lèvre. Athenodora put reprendre l'assurance qui lui avait manqué. Le vampire lui répondit que c'était la simple curiosité qui l'avait amené ici. Nul doute que ses paroles étaient vrai. Athenodora était une étrangère, du moins l'espérait-elle. Il ajouta que son odeur lui était étrangement familière. A ses mots, la jeune femme ne put retenir une grimace d'horreur. Elle était une Volturi, lui aussi, il n'était pas si différent. La sureté se trouvait dans le mensonge ...

- La curiosité quel vilain défaut, murmura-t-elle de sa douce voix. Dois-je me trouver flattée ou plutôt terrifiée de votre intérêt pour une étrangère tel que moi ? Aviez-vous peur que je ne sois une menace pour vous ?

Elle rit doucement comme si cette pensée avait été si naïf. Comment un vampire qui aspirait tant de sentiments contraire aurez pu craindre quoi que se soit. Délivré de l'oppression de la peur, elle pouvait à nouveau agir comme bon lui semblait. Il lui posa à son tour une question. Sa demande l'effraya. Avait-il devinait ? Sans doute que non, comment l'aurait-il put ? Elle inspira une longue bouffée d'air bien qu'elle n'en eut nul besoin.

- Devrais-je réellement craindre que l'on me cherche ? Je redouterai plutôt que l'on me trouve. Mais puisque tel n'est pas le cas, je n'ai nul besoin de m'en soucier, mentit-elle.

Elle était fière de sa réponse. Comment pourrait-il se douter que les Volturi partirait bientôt à sa recherche ? Mais son sourire se mua rapidement en une grimace d'horreur. Il se présenta comme un Sir : William de Montfort. Jusque là pas matière à s'inquiéter. Ce fut la suite qui glaça d'effroi la vampire. Jared Volturi. Elle se souvenait de lui sans jamais l'avoir vu. Caïus lui en avait longuement parlé après lui avoir révéler son existence. Aro la lui avait caché, prétextant que ce n'était pas du ressort des femmes. On lui avait dit qu'il était extrêmement puissant. Il avait un don mais elle n'arrivais pas à s'en souvenir. A présent, elle avait une raison d'avoir peur. Elle recula devant le choc de cette information. So regard se plongea dans celui d'Athenodora. Prise de panique, elle arrêta de respirer en essayant de reprendre son calme. Tentative vaine ... Il ne fallait pas qu'il se doute qu'elle craignait les Volturi.

- Excusez ma surprise, bégaya-t-elle. C'est bien le première fois que je rencontre un Volturi.

Tout son être révélait le mensonge qu'elle venait de prononcer. Qui pouvait croire des paroles aussi fausses que celle-ci ? Les seuls vampires qu'elle avait connu étaient des Volturi. Elle même savais que jamais il ne la croirait. Elle rassembla ce qui lui restait de courage pour continuer la conversation espérant qu'il ne s'aperçoive pas de la feinte dont elle avait usé.

- Je crois qu'il est de mon devoir de me présenter à mon tour ...

Elle déglutit, réfléchissant à la continuité de ses mensonges.

- ... Je me nomme Maïla.

Ce nom était celui d'une vampire que les Volturi avait exécuté peu de temps avant leur départ. Elle n'avait pas pensé une seule seconde que ce nom reviendrait peut-être en mémoire du Volturi ... Peut-être ne devait-elle d'ailleurs pas s'en soucier ?

La pluie battante semblait vouloir laver le monde, ses goutes épaisses et froide percutaient avec une violence indistincte le sol, les arbres et les deux vampires présents, comme s'ils n'avaient été que deux immenses rochers de marbre blanc. Seule le contact de la pluie et de l'eau du fleuve semblait plus doux, un étreinte entre l'eau du ciel et de la terre, hérissant la surface normalement lisse du Connecticut. A une oreille humaine cella aurait pu paraitre pour une cacophonie de sons hydriques, mais il n'y avait rien d'humain dans les environs, seulement deux êtres immortels dans des torrents d'eaux. Pour eux, cela était plus proche d'une mélodie que de bruits, ils étaient capable d'entre distinctement chaque goutte, de faire la différence lorsqu'elle percuté le bois, l'eau, le sol ou la pierre de leurs peau. A cela s'ajoutait les bases des eaux du fleuve, lentes et sourdes et la grosse caisse du tonnerre. Jared en bon vieux vampire savait appréciait la musique et les mélodies, bien qu'il soit dépourvu de cœur à faire vibrer ou d'âme a émouvoir.

La pluie ne gênait que les vivants qui plus est il trouvé la soirée intéressante, elle avait bien démarré et maintenant il se trouvait devant un nouveau vampire avec lequel il pouvait jouer un peu et peut être finir par mettre sous ses influences. Bien entendu il ne savait pas encore qu'elle ne serait pas celle qu'il allait devoir s'incliner. Pour l'heure il se délectait de ses peurs comme d'une nouvelle saveur, chaque être avait un gout de peur légèrement différent. Les réponses que lui faisait la demoiselle était tout aussi pleine de gout, quelque chose de somptueux de doux mais qui cachait du piquant et du tranchant. Imperceptiblement il se passa la langue sur l'intérieur des lèvres.

La curiosité n'est pas mon seul défaut, de plus elle m'est nécessaire pour mon… "Travail"… Flattée ou terrifié, je ne peux vous dire comment il faut réagir à mon intérêt, cela sera comme il vous plaira, les deux sied pleinement à mon égo… Il laissa ensuite échapper un petit rire léger à demi étouffé par le bruit de l'eau Il existe des menaces ici, même pour un vampire des menaces que j'espère vous êtes au courant. Mais pardonnez moi de dire cela, je ne pense pas que vous en représenté une pour moi. Et pour ce qui concerne la peur, elle est à la fois étrangère, et ma plus fidèle amie…

Sa voix avait résonné avec la même douceur durant tout son monologue, même s'il avait resté évasif et mystérieux sur certain point il n'eut pas la moindre inflexion dans se sens. Il était depuis toujours –et toujours prend un autre sens pour un immortel –un beau parleur flattant sans se le cacher son égo. Il savait manipuler les mots et les vers à sa guise pour influencer les gens et les amener la ou il le désirait, n'étant pas totalement le bourreau brutale que les bruits laissaient entendre. Contrairement à Jane, il faisait toujours d'une grande subtilité.

Si vous redoutiez que l'on vous trouve, n'est ce pas la même un crainte d'être recherché? Auriez-vous donc besoin d'une quelconque protection?

Jared offrant sa protection, voilà quelque chose qui pourrait paraitre au premier abord risible, voir même impossible à concevoir. Mais qui disait protection disait service, à l'instar du clan don il était le représentant les vampires qu'il "protégeait" étaient à ses ordres. Bien sur il n'en avait pas beaucoup, surtout sur le nouveau continent, mais l'italien avait ses contacts, quelques vampires disposaient à lui obéir et ceux même hors du clan.

Il fini par se présenter enfin à la dame, guettant la moindre réaction de sa par, celui qu'il avait été ne la fit naturellement pas réagir, peu de vampire tremblait à se nom, mais lorsqu'il prononça le nom de celui qu'il était devenu, le nom de son clan, ça réaction fut tout autre. La peur revint en elle et cette fois ci il n'en était pas à l'origine, pas par son don en tout cas. Son sourire s'élargit très lentement et il savoura l'effet qu'avait le nom de ses rois sur les autres vampires. Il y avait autre chose que la simple surprise qu'elle annonçait, il y avait une vraie peur. Il attribuait cela au fait qu'il soit un Volturi et non comme c'était le cas, au fait qu'il soit Jared, bien qu'il soit connu et craint même par des vampires ne l'ayant jamais rencontré il n'était pas assez prétentieux pour s'attribuer les mérites de cette nouvelle peur. Il se redressa le regard de nouveau prédateur et combla l'espace entre eux en une fraction de seconde, laissant derrière lui une trainé de pluie.

Mon nom semble vous faire plus peur qu'il ne devrait pour quelqu'un n'ayant jamais croisé l'un des miens. Cela ne laisse que peut d'option, soit l'on vous à raconté tant d'horreur sur nous que vous prenez peur, dans ce cas ne vous en faite pas nous ne somme pas tous si terrible que ce que l'on dit. Soit vous avez quelque chose de suffisamment grand à vous reprocher pour nous craindre autant, soit vous avez déjà eu à faire à Volterra dans ce cas vous avez laissé filer un petit mensonge, mais je n'aime pas remettre la parole des dames en question.

Sa voix s'était encore adouci particulièrement à l'évocation du mensonge, une douceur cruelle et derrière le miel de son ton, extrêmement froide. S'il n'y avait pas eu la pluie pour masquer les odeurs il se serait rappeler tant il était près d'elle, mais le déclic ne se fit visiblement pas, car jamais il ne se conduirait ainsi avec l'une de ses deux reines. Bien sur ses menaces et ses intimidations n'étaient pas directes, elles ne l'étaient que très rarement, il n'était pas un gros bras, Volterra en avait à sa disposition.

Il eut une expression amusé, gamine presque devant cette peur soudaine et ce mystère qui allait être éclaircir. Pour la première fois il donnait l'impression d'être moins âgée que l'âge auquel son corps avait été figé. Il laissa filer un sourire plus doux, comme celui que l'on accorde à ses confidents, effaçant artificiellement toute expression menaçante, à peu de chose près il avait de nouveau l'air humain.

Si Volterra vous recherche je doute que cela soit pour un crime, nous ne cherchons pas, nous trouvons, on ne nous échappe jamais longtemps, c'est donc autre chose…

Je suis celui que l'on nomme, le maitre de la peur, je vous en pris "Maïla" conté moi donc les vôtres qu'on l'on puisse éclaircir ce qui pique ma curiosité.

Il inclina la tête dans un sourire, puis pivota légèrement en lui offrant sa main pour l'inviter à marcher en même temps qu'à parler. Bien sur il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui dise quoi que ce soit, encore moins à ce qu'elle la prenne.

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