Breaking Dawn
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Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood]

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Alice Cullen
Alice Cullen
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MessageSujet: Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] I_icon_minitimeVen 4 Juin - 23:46

Alice en avait marre. C'est ça oui, marre. Elle, si enthousiaste d'habitude, ne l'était plus depuis quelques temps. Perchée sur le rebord d'une des fenêtres de la villa, la petite brune repensait aux derniers événements. Rien de très réjouissant, et ça allait complètement à l'encontre de son état d'esprit positif. Si elle avait pu frissonner d'effroi, Alice l'aurait fait. Les Volturi étaient venus jusqu'à Hanover, projetant de récupérer Mathilda, emmener Edward, Bella, Jasper et elle-même pour leurs dons fantastiques et de tuer ses parents. Elle bouillonnait de rage à l'idée que l'on mette la main sur son mari. Elle se serait battu jusqu'à ce que mort s'en suive pour le protéger. Le souvenir de la vision qu'elle avait eu quelques semaines plus tôt la hantait encore – sa sœur torturée par les Volturi – et elle savait que ce n'était que le début du chaos, de leur punition. Les italienns prétendaient être repartis pour Volterra mais Alice sentait leur présence partout où elle mettait les pieds à Hanover. Paranoïaque, peut-être, peut-être pas, mais elle avait beau avoir l'air candide dans son genre, elle n'en était pas dupe pour autant. Elle savait qu'ils étaient là, à défaut de pouvoir les voir.

La présence des Denali chez eux la rassurait, même si Alice doutait que cela change quelque chose au final. Qu'il était bon de les retrouver! Mais elle sentait quelque chose d'étrange avec Irina, l'ancienne compagne de Laurent. Edward ne lui avait rien dit à son sujet, peut-être se faisait-elle des idées mais elle devrait surveiller le futur de la jeune Denali par la suite... Prudence est mère de sûreté comme disent les humains et les Cullen ne pouvaient se permettre d'avoir d'ennemi en leur propre sein. Avec tant de vampires à l'intérieur de la villa, cela rendait impossible tout instant de tranquillité – quoique les vampires ne fassent guère de bruit en général – et était donc allée en cours ce matin-là pour se changer les idées, même que ce fusse entourés d'humains très bruyants.
Mais Alice avait quitté Darmouth au bout de quelques heures à peine, sa morosité et sa faim provoquaient autour d'elle des réactions étranges, situées entre la fascination, la crainte – parfois la terreur, pour les plus impressionnables des humains qui avaient croisé sa route. Le retour à la villa avait été rapide et elle en profita pour en envoyer un texto à Jasper qui était encore à l'université. C'était exceptionnel, mais elle voulait être seule pour l'instant et c'est comme cela qu'elle s'était retrouvée à observer la forêt depuis le minuscule appui-fenêtre de sa chambre.

Elle tourna la tête vers l'intérieur de sa chambre, sans doute à la recherche d'une occupation vraiment distractive, mais au lieu de cela, son regard croisa un miroir. Elle avait une mine affreuse, ses yeux étaient noirs de jais et des cernes s'étaient creusés sous chacun d'eux. Il était devenu urgent d'aller chasser. Elle sauta avec légèreté à l'intérieur de la pièce et se rendit dans l'immense dressing qui jouxtait sa chambre, ne prit pas la peine d'allumer la lumière, se dévêtit en quelques secondes à peine et s'habilla d'un jean et d'un débardeur noir. Alice attrapa au passage un gros pull et enfila une paire de ballerine de la même couleur. La petite vampire sourit devant son reflet, ce n'est pas tout ce noir qui la ferait paraître plus sympathique.

Elle s'était élancée dans la forêt depuis quelques minutes lorsqu'elle tomba sur le premier gibier de sa chasse. Elle n'aimait pas tellement le cerf, mais il valait mieux qu'elle ait « mangé » avant qu'elle puisse croiser un humain. Alice se souvenait à peine de ses premières chasses, pour ne pas dire qu'elle ne s'en souvenait pas. Qu'avait-elle chassé exactement? Le don d'Alice faisait partie intégrante de sa chasse, elle voyait les choses une ou deux secondes avant qu'elles se produisent, mais cela lui était largement suffisant pour agir en conséquence et ce n'est que lorsqu'elle sentit son don se brouiller qu'elle réalisa qu'elle s'était aventurée près de la réserve Winnipesaukee. Elle se figea dans sa course, se mit en position de garde, prête à se battre lorsqu'un loup sortit d'un buisson face à elle.
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Enzo Greenwood
Enzo Greenwood
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MessageSujet: Re: Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] I_icon_minitimeDim 6 Juin - 16:24

L'estomac du jeune homme protestait depuis quinze bonnes minutes, indiquant que le moment de prendre un bon repas était venu. Enzo quitta son logiciel de traitement de textes et referma le clapet de son ordinateur portable. D'un pas lourd, il se dirigea vers le frigo et s'aperçut rapidement que ses dernières courses remontaient à presque deux semaines. Il en fut néanmoins plus soulagé que dépité : il préférait largement les petits animaux de la forêt aux plats à réchauffer. Le micro-ondes et lui n'étaient pas très amis, encore moins depuis qu'il sortait avec Sora. La louve était un vrai petit cordon bleu et l'avait habitué à autre chose que des conserves et des assiettes à compartiments en plastique. Bon, il ne devait pas se laisser aller non plus et se promit de se rendre à l'épicerie - pour acheter des aliments et non uniquement pour rendre visite à sa petite-amie - dès qu'il en aurait le temps. Pour l'heure, il fallait qu'il se mette quelque chose sous la dent et vite. Car Enzo était grognon quand il n'avait rien mangé, et personne n'aimait un Alpha grognon. Tournant le regard vers son bureau où trônait son ordinateur, il fut néanmoins embêté de devoir quitter la maison. Il avait bien avancé sur son projet, et s'en voulait de laisser tomber - même pour une heure - alors que l'inspiration était à son paroxysme. Haussant les épaules, il mit tout de même sa veste qui trônait sur une chaise du salon. Tant pis. Il avait faim, et rien ne passait avant cela, pas même son roman en cours.

Enzo fut ravi de constater qu'il ne pleuvait pas ou ne neigeait pas ; il détestait quand son pelage était mouillé et n'appréciait pas non plus de courir dans la boue. Ca collait aux pattes et le ralentissait. Saluant quelques habitants de la réserve qui se promenaient en ce tout début d'après-midi, le loup-garou se fraya un chemin dans la forêt. Lorsqu'il fut certain d'être assez loin et que personne ne pourrait le surprendre, il se dévêtit totalement et laissa la plupart de ses vêtements sous un buisson. Il garda néanmoins son caleçon, qu'il attacha autour de sa jambe droite. Mieux valait être prudent, quelque chose le forcerait peut-être à reprendre forme humaine et il était hors de question qu'on le voie nu. Lorsqu'il fut fin prêt, il laissa le lycan prendre le dessus et s'élança. Avant de chasser, il devait se défouler. Il lui serait totalement impossible de marcher doucement et de rester planqué durant de longues minutes alors qu'il venait de se transformer. A chaque fois, Enzo ressentait un besoin presque irrépressible de courir, aussi vite que possible. Quand il serait calmé, alors il commencerait à rechercher du gibier. En attendant, il vidait son esprit de toute pensée négative, et se contentait d'apprécier la vitesse.

Un quart d'heure plus tard, il trottinait, le nez baissé au sol et reniflant les diverses odeurs qu'il repérait. Il se figea lorsque non loin de là, il aperçut un énorme lièvre gambader dans l'herbe. Heureusement que sous son apparence animale, son estomac était capable de se taire ! Sinon, nul doute que sa future proie se serait déjà enfuie, alertée par ce son étrange. Concentré, Enzo avança doucement, tout doucement vers le lièvre qu'il ne quittait pas des yeux. Lorsqu'il fut à une distance raisonnable, il se jeta sur le pauvre gibier et le tua d'un coup de dent. Il ne s'était probablement même pas rendu compte de ce qui venait de lui arriver. Enzo était certes un loup-garou, mais avant cela il était un humain. Il n'avait aucune envie de jouer avec le lièvre et de le torturer avant de mettre fin à ses jours. Le dévorer lui suffisait amplement. L'Alpha passa donc les minutes suivantes à engloutir son repas. Ca ne valait pas un écureuil mais ce n'était pas mauvais pour autant, et il repartit le ventre plein, satisfait de sa chasse.

Il s'arrêta en chemin, réfléchissant. Il pourrait retourner chez lui et reprendre son livre là où il l'avait laissé. Cependant il avait d'autres choses plus importantes à prendre en charge. Depuis plusieurs jours, il réfléchissait à la situation actuelle de sa ville, après l'arrivée des Volturi et des Denali. Certains membres de sa meute disaient que les premiers étaient repartis et que les derniers n'avaient de végétarien que l'apparence. Enzo ne pouvait pas juger, il ne les avait jamais rencontré et ne savait pas de quelle couleur étaient leurs yeux. Il faisait confiance à Carlisle et se doutait que le buveur de sang animal n'aurait pas fait venir une famille carnivore à Hanover. Pas intentionnellement en tout cas. Mais il avait besoin de s'en assurer, et pour cela, le meilleur moyen était de se rendre à la villa. Pour discuter avec Carlisle. Pour enfin rencontrer ces Denali. Résigné, il fit demi-tour et se remit à courir, priant pour qu'il reste seul dans ses pensées jusqu'à ce qu'il soit arrivé à destination. Aucun membre de sa meute n'avait besoin de connaître ses doutes.

L'Alpha finit par sentir une odeur familière. Un vampire se trouvait dans le coin, et pas n'importe lequel. Il s'agissait d'Alice, dont il connaissait le parfum puant depuis l'arrivée des Cullen en ville, même s'il ne l'avait jamais rencontrée. Après la mise en place de la trêve, Jacob et Enzo s'étaient rendus près de la maison des vampires et le Bêta de la meute avait guidé son chef, afin qu'il apprenne à reconnaître l'odeur de chacun des membres de cette famille. Greenwood l'avait exigé de Carlisle, ne voulant prendre aucun risque. Ainsi, Alice Cullen se promenait sur le territoire Winnipesaukee en cet instant précis. N'avaient-ils pas convenu que les Cullen chasseraient ailleurs ? S'ils prenaient le gibier des loups, où ces derniers iraient-ils pour se nourrir ? Il ne voyait pas pour quelle autre raison Alice se trouverait à la réserve, de fait il était bien décidé à lui rappeler les termes de leur accord. Enzo reprit sa course et ne s'arrêta que lorsqu'il aperçut la demoiselle après avoir traversé un épais buisson. Elle s'était mise en position de garde, ayant senti son approche. Le lycan s'avança doucement vers elle, à petits pas, lui faisant ainsi comprendre qu'il n'avait aucune intention de l'attaquer. Il la regarda dans les yeux avant de les baisser et de frapper le sol de la patte, puis grâce à son museau, il montra son caleçon ; il voulait qu'Alice reste là le temps qu'il reprenne forme humaine. Espérant qu'elle ait compris, il trottina en direction d'un arbre épais, se planqua derrière et redevint Enzo Greenwood, l'homme. Une fois son vêtement passé, il réapparut. Alice était toujours là.

« Alice Cullen, » la salua-t-il simplement. « Je suis Enzo Greenwood, votre « père » a du vous parler de moi. A quoi est due votre présence sur le territoire Winnipesaukee ? »

Il n'y avait aucune animosité dans sa voix, mais pas de chaleur non plus. Il ne la connaissait pas et bien qu'il respectait Carlisle, il ne pouvait se permettre de faire confiance à cette vampire. Peut-être que de son côté, elle s'ouvrirait un peu plus. Après tout, Enzo n'avait-il pas sauvé la vie d'Emmett quelques mois plus tôt ? N'avait-il pas combattu les Volturi aux côtés des membres de sa famille ce jour de décembre ? Cela devait bien jouer en sa faveur, non ?
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Alice Cullen
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MessageSujet: Re: Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] I_icon_minitimeMar 8 Juin - 2:59

Alice, prête à l'attaque, s'était stoppée au milieu des arbres. Elle avait entendu le loup arriver; aussi était-elle prête. Il s'avança tranquillement vers elle. Elle lui trouvait presque un air badin. Il fixa son regard dans le sien et attira son attention sur ce qu'il portait attaché à une patte. Un caleçon, le message était clair vu le nombre de fois où elle avait vu Jacob le faire. Alice avait oublié qu'elle était toujours figée en position de garde. Il était tellement naturel de rester immobile pour un vampire, même dans des positions que les êtres humains auraient trouvé des plus inconfortables. Ne prenant pas la peine d'adopter une vitesses humaine, elle se redressa:
« J'attends » dit-elle d'un ton neutre, en haussant les épaules.
Le loup repartit derrière un buisson. Quelques secondes plus tard, elle entendit des bruits de pas revenir dans sa direction.

Ah. Enzo Greenwood, l'Alpha de la meute. Alice n'avait jamais eu l'occasion de converser avec lui; après tout, les discussions « diplomatiques » étaient réservées à Carlisle et ne revenaient en aucun cas à Alice. Elle était d'ailleurs souvent très occupée pendant ses périodes de crise où son esprit côtoyait beaucoup plus souvent futur que présent. Il fit encore quelques pas dans sa direction, s'arrêta, puis prit la parole:

« Alice Cullen, je suis Enzo Greenwood, votre « père » a du vous parler de moi. A quoi est due votre présence sur le territoire Winnipesaukee ? »
Alice entendit très clairement les guillemets. Cela la fit sourire, ils n'auraient pas dû y être. Carlisle était son père de toutes les façons qui lui étaient possibles – bien qu'il ne soit ni son père biologique ni à l'origine de sa vampirisation.
Pouvait-elle lui faire confiance? Carlisle en avait parlé avec bienveillance et optimisme, comme à son habitude, mais elle, ne l'avait jamais rencontré. Il avait un visage avenant, mais Alice savait que ce n'était pas suffisant.

« Je suis désolée, je viens de m'apercevoir que j'étais en territoire Winnipesaukee. Je chassais, mais j'avais l'esprit ailleurs, c'est pour cela que j'ai fini ici. »
Alice fit une courte pause. Mais il s'était battu à leurs côtés contre les Volturi quelques semaines plus tôt, mais la petite vampire savait que ce n'était pas par fanatisme pour les vampires ni par affection. Cela étant, ils étaient alliés – pour le meilleur et pour le pire semblerait-il – et il était hors de question qu'elle trompe l'Alpha de quelques manières que ce soit. La confiance devait être réciproque. Alice aurait pu continuer à penser quelques minutes encore, l'esprit vaste des vampires leur permettait de penser à plusieurs choses en même temps de façon quasi-indépendantes les unes des autres, mais elle avorta ses diverses réflexions et décida de jouer franc jeu avec son interlocuteur.

Alors qu'elle prit une inspiration, qu'elle avait oublié jusqu'à présent, pour pouvoir parler, l'odeur du loup s'engouffra dans son nez qui se plissa instantanément. La petite vampire avait presque failli oublier que les loups et les vampires ne supportaient pas leur odeur entre eux. Une fois que son visage eut repris un air neutre, elle reprit:

« Navrée, j'oublie parfois ce détail » dit-elle en faisant allusion à l'odeur avant de sauter du coq à l'âne « Par ailleurs, il vaut mieux pour moi que je reste en territoire "ami" plutôt que de m'éloigner de Hanover pour chasser. J'espère que mon intrusion ne posera pas de problème à la meute. »
Alice décida de jouer la carte de la diplomatie:
« J'ai une faveur à vous demander. J'aimerai finir ma chasse dans les environs, ce qui comprendra sans doute le territoire de la meute. Je ne veux pas m'éloigner de la villa » insista-t-elle.
Enzo comprendrait qu'elle parlait de la menace qui pesait sur Hanover, mais sans pour autant l'évoquer réellement.

Alice ne courait pas au maximum de ses capacités, et elle n'était de toutes manière pas là pour faire la course. Elle ne mit que peu de temps avant de respirer la trace d'une biche. Elle n'aimait pas ce genre de chasse; il était déjà difficile d'être un vampire végétarien étant donné que sa faim n'était jamais réellement comblée, mais en plus quand le gibier n'était pas son préféré... cela la satisferait encore moins que d'habitude, mais étancher sa soif était plus important que de se faire plaisir. Elle rejoignit le troupeau en quelques secondes et tua deux biches d'un simple coup de main. Les autres animaux s'enfuirent tant dis qu'Alice finissait son repas. Sa soif rassasiée, les yeux de la vampire avaient sans doute retrouver une couleur ambrée. Elle sourit; elle allait enfin arrêté d'attirer des regards terrorisés à Darmouth.
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Enzo Greenwood
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MessageSujet: Re: Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] I_icon_minitimeMer 9 Juin - 23:16

Enzo remarqua immédiatement que les yeux de la vampire avaient perdu leur teinte habituelle. Ils arboraient un noir de jais à la place de la douce couleur ambre que les végétariens adoptaient après quelques années, lorsqu'ils ne se nourrissaient que de sang animal. Le loup-garou connaissait assez bien ces créatures pour savoir exactement de quoi il en retournait : Alice Cullen avait faim et devait absolument chasser. Lorsque Carlisle et Enzo avaient pris le temps de discuter suite au pacte entre leurs clans respectifs, le médecin avait tout expliqué à l'Alpha concernant le mode de vie des buveurs de sang végétariens. Car avant son arrivée à Hanover, Enzo ne connaissait absolument pas leur existence, croyant comme le restant de sa meute que tous les vampires étaient forcément mauvais et assassinaient de pauvres innocents. Il n'avait cru Carlisle Cullen que grâce à la couleur étrange de ses yeux, aux paroles de Jacob et à une surveillance rapprochée de sa famille peu après leur emménagement. Ainsi, il avait effectivement pu constater qu'ils chassaient bien des animaux et non des humains ; seulement Carlisle avait su préciser quelque chose d'important : quand ils avaient besoin de se nourrir, ils devaient rapidement le faire. Dans le cas contraire, s'ils devaient se mélanger à la foule, cela pourrait être extrêmement dangereux. Même le chef du clan Cullen lui-même avait des doutes quant à sa réaction dans un tel cas.

Ce fut pour cette exacte raison que, lorsque Alice demanda si elle pouvait finir sa chasse sur le territoire des lycans, Enzo hocha simplement la tête. Il n'était pas enchantée à cette idée, comme il l'avait dit à Carlisle quelques mois plus tôt, il ne voulait pas que les Cullen se servent de la réserve comme garde-manger. Les Winnipesaukee étaient bien assez pour cela, hors de question que la forêt soit mise à sac parce que des vampires devaient se rajouter à la liste des chasseurs. Néanmoins, il apprécia qu'Alice se soit excusée. Ca, plus le fait qu'il ne voulait pas la voir attendre trop longtemps avant de boire du sang, l'avaient convaincu d'accepter sa requête pour le moins étrange. La brunette avait en effet insisté sur le fait qu'elle ne voulait pas s'éloigner de la villa. Evidemment, l'Alpha comprit qu'elle parlait de la présence des Volturi en ces lieux, cachés quelque part, attendant le bon moment pour lancer une seconde offensive. Mais de telles créatures couraient vite, non ? Alice avait tout à fait la possibilité d'éviter le territoire des lycans tout en ne partant pas trop loin de Hanover et de sa maison. La prochaine fois, c'était ce qu'elle devrait faire. Enzo avait de la générosité à revendre, mais il ne fallait tout de même pas exagérer... Sa meute passait en premier, et ils avaient tout autant besoin des proies de la forêt !

L'Alpha souhaita transmettre ses pensées à Alice et commença à ouvrir la bouche, mais il n'eut pas le temps de prononcer le moindre mot. La jeune femme fronça les sourcils, semblant sentir quelque chose. Enzo huma l'air également, tentant d'occulter l'odeur nauséabonde de la vampire pour se concentrer sur le reste. Il la sentit aussi. Une biche. Il tourna le regard vers l'origine du parfum envoûtant et eut tout juste le temps de voir quelqu'un se déplacer rapidement vers le lieu en question : Alice avait l'intention de pister l'animal et d'en faire son repas. Soit. Enzo se dépêcha d'enlever son short, sachant que plus personne ne pourrait le voir, l'accrocha à sa jambe et se transforma à nouveau. Il bondit, suivant Alice grâce à son odeur et celle de la biche. Lorsqu'il arriva sur place, elle en était déjà à sa deuxième. Il la laissa quelques secondes, le temps de reprendre forme humaine et à son retour, les yeux d'Alice avaient repris leur teinte ambrée qu'il connaissait bien, désormais.

« Je vous souhaiterais bien bon appétit mais... » commença-t-il, faisant quelques pas pour se rapprocher de la vampire. « Quoi qu'il en soit, c'était votre premier et dernier déjeuner à la réserve. Non pas que l'on ne soit pas partageurs, mais nous sommes déjà tout une meute à nous nourrir ici. Si les animaux n'ont même pas le temps de se reproduire, on manquera bientôt de quoi manger. Je suis sûr que vous comprenez. »

Il lui sourit gentiment, il avait parlé sans aucune méchanceté ni condescendance, il voulait simplement défendre les droits de sa meute - et les siens. Certes il avait autorisé les Cullen à s'installer à Hanover, il leur avait littéralement offert l'asile - il aurait tout aussi bien pu les combattre ! - mais cela ne signifiait en rien qu'ils avaient tous les droits. Contrairement à Forks - du moins de ce qu'il en savait d'après Jacob, le pacte n'interdisait pas les Cullen de venir à la réserve ou de fouler les chemins de la forêt Winnipesaukee. Toutefois, l'Alpha avait bien spécifié qu'aucune chasse n'était possible ici ; ils allaient devoir se rendre dans les montagnes environnantes. Carlisle était d'accord, et aujourd'hui les choses ne devaient pas changer sous prétexte que les Volturi étaient présents. Car s'ils restaient là des mois sans bouger, la situation deviendrait rapidement critique.

« Je me doute que vous vous inquiétez pour votre famille. Mais nous sommes là aussi, » dit-il, désignant sa meute. « Nous surveillons les environs et si nous apprenions que vous faisiez une nouvelle fois l'objet d'une attaque de la part des Volturi, nous nous empresserions de vous défendre. Je crois qu'avec tout ce qui s'est passé, vous pouvez nous faire confiance, n'est-ce pas ? » Il faisait bien sûr allusion au sauvetage d'Emmett et à la récente bataille contre le clan Italien. « Et puis, » ajouta-t-il sur un ton qui se voulait mi-drôle mi-sérieux, « s'il y a bien une Cullen qui peut se permettre de chasser loin, c'est vous. N'avez-vous pas un don qui vous permet de voir l'avenir ? »

Question rhétorique, il savait que oui. Comme il savait que Jasper agissait sur les sentiments des autres, que le compagnon de Bella - Edward - lisait dans les pensées, et que Mathilda contrôlait tout un chacun. Il était au courant de tout, cela faisait partie de son accord avec Carlisle. Ce dernier avait parlé de ses « enfants » à leur arrivée à Hanover, mais il avait fait le déplacement pour prévenir l'Alpha que Mathilda avait rejoint la famille. Evidemment s'il ne l'avait pas fait, Enzo l'aurait tout de même appris grâce à Jacob et à son amitié qu'il entretenait avec Isabella Cullen, mais il appréciait énormément que ce soit le chef en personne qui le mette à la page. C'était une preuve de confiance, et sans cela, il n'aurait certainement pas envoyé sa meute sur les Volturi... ni les chasseurs, d'ailleurs.
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Alice Cullen
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MessageSujet: Re: Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] I_icon_minitimeSam 26 Juin - 15:50

Alice savait que la meute les avaient surveillés, elle et sa famille. Les Cullen étaient déjà chanceux d'avoir pu passer un accord avec les Winnipesaukee, ce qui n'aurait peut-être pas été le cas avec une autre meute, ou peut-être même sans Jacob – même si Alice n'appréciait guère de le reconnaître. Si Jacob n'avait pas obligé Bella à choisir entre lui et Edward et que cela n'avait pas fait de mal à son frère, sans doute ne ressentirait-elle qu'une antipathie minimale à son égard – la méfiance d'un vampire envers un loup-garou. Les avis entre la meute de Forks et les Cullen divergeaient sans doute sur cette histoire, mais c'était ainsi qu'Alice voyait les choses, mais peut-être était-elle trop fidèle à la cause de son frère et aux siens en général pour ne pas prendre leur parti, quelqu'en soit le sujet.

Mais l'on pouvait faire confiance aux loups. Ils s'avéraient d'ailleurs être de précieux alliés, et inattendus, qui plus est. Vampire et loups étaient peut-être des ennemis naturels, Alice était heureuse de voir qu'ils n'étaient pas prisonniers de préjugés si vieux qu'ils n'en connaissaient pas, ou plus, l'origine. Alice plongea son regard dans celui de l'Alpha et pouvait y lire qu'Enzo était un homme juste. Celui-ci lui accorda exceptionnellement le droit de chasser sur le territoire de la meute. C'était son inattention qui avait mené Alice sur leurs terres, et ce n'était, de toute façon, pas dans son habitude de manger dans un endroit qui appartenait à quelqu'un d'autre. La petiet vampire prit en chasse un troupeau de biches. Elle ne se nourrit que de deux d'entre elles, Alice n'aimait pas se gaver, et avec ce qu'elle avait déjà mangé près de la villa, c'était suffisant et celui permettrait de ne pas avoir à ressortir pendant une dizaine de jours.

Enzo l'avait suivi sous forme animale puis s'était retransformée avant de revenir vers elle. Il s'adressa à elle, lui disant que c'était la dernière fois qu'elle se nourrirait à la réserve. Alice respectait assez sa nourriture pour ne pas en abuser et ne pas les faire souffrir, il lui paraissait donc normal de laisser le temps dont la nature avait besoin pour subsister.
Alice sourit à Enzo:

« Je comprends tout à fait, et je ne compte pas me servir de la réserve comme restaurant personnel – je vous l'ai dit, ma présence ici aujourd'hui n'est qu'une grossière erreur de ma part. Les loups-garous ont au moins la chance de pouvoir choisir leur nourriture, humaine ou animale... Je n'ai pas ce luxe malheureusement. Mais je sais, que ça ne me donne pas le droit de venir me servir ici, bien entendu. »
Le ton de la vampire était neutre et n'accusait nullement Enzo de surprotéger ses terres. Elle commençait à être mal à l'aise, être privée de son don pendant autant de temps – même si cela ne s'élevait qu'à quelques minutes ici – dans la situation dans laquelle était les Cullen était peu judicieux. Elle ne sait si le loup vit son malaise, mais celui-ci lui dit qu'il comprenait son inquiétude pour sa famille et que sa famille pouvait compter sur la meute.
« Ce n'est pas de vous dont je me méfie. Mais j'ai aussi une grande part de responsabilité dans la protection de ma famille. » L'esprit d'Alice était souvent coincée entre présent et futur « Je vois l'avenir dans une certaine mesure, c'est un don extrêmement changeant et complexe. Même si, généralement, j'ai le temps d'intervenir ou de prévenir qui de droit, il m'arrive malheureusement d'avoir des visions quelques instants avant le moment fatidique. Nous autres vampires sommes rapides, mais une poignée de secondes pour agir est rarement suffisant quand le temps nous est compté. La présence des loups brouille mon don quoiqu'il en soit. Mais j'imagine que vous n'êtes pas sans le savoir, n'est ce pas? » dit-elle avec un sourire amusé.
Alice n'attendait pas de réponse, même si elle ne savait pas qu'elle avait été la conversation exacte entre Enzo et Carlisle à leur arrivée à Hanover. Elle se doutait que son père lui avait fait par de ce genre de petits détails.

« Ce serait donc imprudent de ma part de partir trop loin de la villa, d'autant que je suis convaincue que les Volturi sont terrés beaucoup plus près d'ici qu'ils ont bien voulu nous le faire croire. »
Elle avait repris un ton sérieux malgré elle. Il était difficile de se défaire de ses inquiétudes, même pendant quelques secondes. Alice ne sut ce qu'elle vit dans les yeux d'Enzo et qui la poussa à poser cette question:
« Carlisle n'est pas à la maison aujourd'hui. Peut-être avez-vous des choses à lui demander? »
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MessageSujet: Re: Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] I_icon_minitimeJeu 1 Juil - 13:36

Venant de toute autre vampire, Enzo se serait méfié des mots prononcés à son attention. Mais il connaissait assez bien les Cullen maintenant, il savait que ce clan ne voulait en aucun cas empiéter sur le territoire des lycans et encore moins y chasser pour se nourrir. Alice faisant partie intégrante de la famille, il sut instinctivement que ses excuses ne ressemblaient en rien à de la provocation - bien au contraire. Elle lui expliqua que sa présence ici était une erreur : elle avait parcouru un long chemin et ne savait pas que sa course l'avait amenée chez les Winnipesaukee. Un sourire bienveillant aux lèvres, Alice indiqua que cela ne se reproduirait plus et Enzo répondit en hochant simplement la tête. Elle avait raison dans le fond : certes, elle ne pouvait pas choisir sa nourriture et c'était un véritable inconvénient pour des vampires végétariens, toutefois cela ne lui donnait pas le droit de tuer les animaux de cette forêt. Ils étaient réservés aux loups-garous de la meute, déjà bien assez nombreux - et leur nombre ne cessait de grandir depuis l'arrivée des Denali et des Volturi. Enzo prévoyait encore deux transformations d'ici la fin du mois. La meute avait besoin de prendre des forces si elle voulait combattre aux côtés des Cullen, et ce n'était pas un plat de pâtes qui leur donnerait assez d'énergie. Oui, ils pouvaient prendre des repas normaux comme tous les humains s'ils le souhaitaient, cependant la plupart préféraient se nourrir sous forme animale. Que ce ne soit qu'une impression ou non, il leur semblait être un peu plus forts et résistants ; pour sa part, Enzo ne trouvait pas cela étonnant. Il y avait une grosse différence entre manger trois cuisses de poulet et dévorer trois écureuils !

L'Alpha ne fut pas surpris de percevoir l'inquiétude qui rongeait Alice. La vampire s'en faisait pour sa famille, menacée par le clan le plus influent de son espèce. Les Volturi ne faisaient pas de cadeau, Enzo l'avait appris par Jacob mais aussi à ses dépends. Il avait eu de la chance que les chasseurs les prennent par surprise lors de leur dernière bataille. Dans le cas contraire, il aurait certainement perdu un - voire plusieurs - membres de sa meute. Ils paraissaient puissants et presque invincibles avec leurs pouvoirs. La jeunette - Jane selon certains dires - était capable de faire croire à quelqu'un qu'il souffrait le martyre. La torture mentale était son don. D'autres en possédaient de tout aussi effrayants. Alice avait certainement peur de s'éloigner un peu trop loin et de ne pas pouvoir revenir à temps pour sauver son clan, à supposer que ses visions se manifestent. Elle l'avoua d'ailleurs, expliquant par la même occasion le fonctionnement de son pouvoir si spécial. Avec amusement, elle ajouta que les loups le brouillaient. Ce que, bien sûr, Enzo savait déjà grâce à son Bêta.

« Jacob m'en a parlé, oui. » répondit-il sur le même ton de voix. « Carlisle l'a mentionné ensuite, durant l'une de nos conversations. »

Alice avait entièrement raison sur un point : les Volturi se trouvaient non loin d'ici. Ils ne pouvaient pas s'être éloignés, pour une raison tout à fait évidente : les meurtres qui s'additionnaient à Hanover n'avaient rien d'un pur hasard. Il n'y en avait pas assez pour que la police fasse le rapprochement avec ces histoires de vampires chères aux réalisateurs et écrivains fantastiques. Mais il y en avait toutefois un nombre assez conséquent pour que les autorités aient instauré un couvre-feu. Pour le moment, ils pensaient à un fou, à un tueur en série qu'ils n'arrivaient pas à attraper. Les médias mentionnaient un éventuel complice, ne comprenant pas comment une personne seule pouvait échapper à ce point à la police pourtant compétente de Hanover. D'après les dires de Jake, les Volturi étaient sensés faire régner la loi vampirique, et parmi ce « code », une règle disait que leur existence ne devrait jamais être dévoilée. Ainsi, ils se chargeaient de nettoyer derrière des buveurs de sang un peu trop voyants. Alors comment se faisait-ils qu'eux-mêmes ne respectent pas leurs propres lois ? S'ils ne se calmaient pas, le FBI viendrait s'en mêler. Peut-être pensaient-ils la population trop idiote pour croire à de vrais vampires. Tant qu'elle restait focalisés sur un monstre bien humain, ils croyaient ne rien craindre et continuaient leur massacre. Cette pensée souleva le coeur d'Enzo, lui qui était sensé être le Protecteur des habitants de la ville.

« Je ne vais pas attendre sagement qu'ils se décident à attaquer une seconde fois, » lâcha Enzo. « Avec ma meute, nous faisons de notre mieux pour leur mettre la main dessus, ou au moins sur l'un d'entre eux qui serait parti en chasse et qui pourrait nous guider jusqu'à leur repaire. Il ne faut pas oublier que pendant que votre petite Guerre Froide se joue, des humains meurent ou disparaissent. Pour le moment, la police n'a pas la puce à l'oreille, mais il ne faudrait pas grand-chose pour que les médias mettent le feu aux poudres. Nous ne pouvons pas risquer cette découverte, mais surtout, nous ne pouvons pas laisser d'autres vies s'éteindre. Dès que nous trouverons les Volturis, les chasseurs et ma meute attaqueront, avec ou sans vous. »

Enzo n'avait pas dit tout cela sur un ton réprobateur ou agacé, il avait juste décidé de faire comprendre aux Cullen que cet endroit et les gens qui s'y trouvaient étaient sous sa responsabilité. Et qu'il ne laisserait pas ces derniers mourir sous prétexte que trouver les Volturi et s'en prendre à eux était un acte dangereux, voire fatal. Il se fichait bien des conséquences : protéger, voilà ce qu'était son rôle et ceux des autres lycans. Tous savaient que dès leur première transformation, la première de leurs priorités serait toujours les humains de Hanover et de la Réserve. Jamais quelque chose d'autre ne devait passer avant. C'était leur devoir, quitte à ce qu'ils y laissent leur vie. Enzo n'hésiterait pas à donner la sienne, les autres devaient être dans le même état d'esprit ou ils seraient inefficaces.

« Vous lisez dans les pensées maintenant ? Je croyais que c'était le don d'Edward, » dit-il en haussant un sourcil lorsqu'elle évoqua Carlisle. Evidemment, il plaisantait. Il songea à dire que ça attendrait mais puisqu'Alice faisait aussi partie des Cullen, nul doute qu'elle devait connaître les Denali presque aussi bien que son « père ». Il reprit alors, espérant qu'elle pourrait lui apporter les réponses qu'il attendait. « Je voulais me rendre à la villa pour le voir, mais aussi pour rencontrer les Denali. J'ai confiance en Carlisle, mais certains membres de ma meute ont un doute sur le régime alimentaire de ce clan qui vit désormais sous votre toit. De fait, ne les ayant jamais vus, j'ai moi aussi un petit doute et je préférerais m'assurer qu'ils sont bien inoffensifs pour les humains. Je serais rassuré, et les autres Protecteurs aussi. » Il fit une petite pause puis se gratta le menton avant de demander : « D'où viennent-ils déjà, et combien sont-ils ? »

Il avait besoin d'en savoir le plus possible, car dès lors qu'il partagerait ses pensées avec ses frères et soeur de meute, ces derniers ne pourraient plus douter des Denali. Ils auraient la preuve, grâce à leur Alpha, qu'ils n'y étaient pour rien dans ces meurtres. Ainsi, lorsque les Volturi engageraient à nouveau le combat, ils seraient en mesure de leur faire confiance et d'être à leurs côtés à cent pour cent. Comme dans toute guerre, si l'on doutait de son voisin, on était fichu. Enzo n'avait pas envie de voir sa meute décimée à cause d'un doute qu'il pouvait aisément balayer. Alice l'y aiderait peut-être...
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Alice Cullen
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MessageSujet: Re: Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] Good meeting, bad timing [PV Enzo Greenwood] I_icon_minitimeMar 20 Juil - 4:18

Alice ne répondit pas à la première réplique d'Enzo. Elle s'était déjà excusée pour sa présence sur ses terres et lui avait déjà signifié qu'elle ne se nourrirait plus de la nourriture qui s'y trouvait. Elle ne comptait pas s'éterniser sur cette conversation, d'autant plus qu'elle sentait que l'Alpha voulait l'entretenir d'une chose plus importante qu'un sujet où ils étaient tous les deux d'accord.
D'une certaine façon, la présence du loup l'apaisait et la contrariait en même temps. En sa présence, son don était mis en sourdine et cela la reposait grandement; elle était sur le qui-vive jour et nuit depuis des semaines, pour ne pas dire des mois, et évitait même Seth, qu'elle appréciait, pour ne pas à avoir à se passer de son pouvoir ne serait-ce que quelques secondes.
Les Volturi étaient patients, c'était le moins que le puisse dire. Alice n'avait rien vu de leurs activités parce qu'aucune ne concernait les Cullen. Ils n'avaient pas même envoyé un de leur lèche-botte pour les espionner, sans quoi elle l'aurait vu... du moins elle l'espérait. A cette pensée, son visage se ferma et elle garda les yeux rivés sur le sol. Elle ne voulait pas devoir à expliquer son malaise à Enzo et se contenta de ne pas le regarder pour lui signifier qu'il n'en était pas la raison. Et pendant qu'ils étaient terrés dans un coin d'Hanover, tous, humains, vampires et loups, étaient en danger.

La petite vampire écouta attentivement Enzo. Attaquer les Volturi? Il y aurait des morts, c'est certain, mais beaucoup du côté des « gentils ». L'Alpha avait raison sur un point; les vampires ne pensaient pas et ne vivaient pas comme les loups ou les humains. Ils avaient appris, étaient éduqués en ayant obligation de vivre à l'écart des autres, et aussi intègres qu'étaient les Cullen, ils gardaient cette habitude d'interférer le moins possible avec le monde extérieur. Les vampires ne se sentaient pas impliqués par le monde humain qui les entouraient, c'était à la fois une force et une faiblesse. Leur famille était une exception même si il y avait encore beaucoup de progrès à faire en la matière. Mais il était bien évidemment trop tard pour fermer les yeux sur le massacre qui s'étendait sur la ville ou encore pour quitter Hanover.
Alice soupira et se pinça l'arrête du nez. Elle jouait bien les humaines depuis le temps. Elle oscillait entre un air triste et dépité:

« Si ça peut te rassurer » dit-elle en abandonnant le vouvoiement « j'ai aussi conscience de la valeur de la vie en général, et Carlisle bien plus que n'importe quel autre vampire. Si je me fichais d'eux, je serais carnivore, après tout j'ai eu le choix quand je suis née. Nous ne sommes pas en guerre froide, mais nous voulons l'emporter, il faut être patient et saisir le bon moment, nous n'aurons pas de nouvelles chances. »
Les épaules de la petite vampire s'affaissèrent, comme si en cet instant, elle n'arrivait plus à tenir droite sous le fardeau qu'elle portait. Puis elle reprit, une lueur assassine au fond des yeux:
« Je ne veux pas que tu crois que nous nous défilerons. Le jour où nous devrons nous battre, nous serons là. Et je serais la première à rassembler les miens. »
C'était ainsi que ça se passerait si les loups ou les chasseurs trouvaient les Volturi; leur volonté d'attaquer s'imposerait à la vue d'Alice et elle mettrait sa famille au courant. C'était son rôle, et sans doute le plus important après de sa famille. Même si elle en avait un bien plus grand envers Jasper. C'était cela la faiblesse des vampires. Un vampire amoureux vendrait ciel et terre pour sauver l'être aimé.

Son visage de dérida face à la petite plaisanterie d'Enzo. Il l'informa qu'il comptait rendre visite à Carlisle mais qu'il doutait du régime alimentaire des vampires que la villa recueillait depuis quelques temps. Alice reprit d'un ton dépourvu de tension – c'était un sujet où elle n'y avait aucun doute et aucune méfiance à avoir.

« Les Denali sont végétariens, tous autant qu'ils sont. Il n'y a donc aucun inconvénient que tu viennes vérifier quelle est la couleur de leurs yeux. Que dire d'eux... ils viennent d'Alaska. Ils sont cinq: Tanya, Irina, Kate, Carmen et son compagnon, l'unique homme, Eleazar. La chef du clan est Tanya, nous partageons les mêmes idéaux, la même façon de vivre. Seuls deux membres ont un don. Si Eleazar a un pouvoir assez passif puisqu'il détecte les dons chez les vampires et le potentiel des humains, voir peut-être même des loups – ce n'est pas le cas de Kate. Elle peut recouvrir son corps d'un champ électrique, autant dire que ça en a surpris plus d'un. »
Alice eut un petit rire carnassier « mais nos pouvoirs sont assez dérisoires comparés aux Volturi. »
Elle avait du mal à cacher la haine que ces derniers lui inspiraient.
« Nous sommes un danger pour les humains. Quoiqu'il arrive, que l'on ait cédé un jour à l'appel du sang ou non, nous sommes tous dangereux. C'est ce qui me rappelle chaque jour que je dois me maîtriser à la perfection. Et je suis sûre que c'est la même chose pour Carlisle... »

Alice ouvrit de nouveau la bouche pour continuer quand un sifflement attira son attention. Elle se retourna vivement, mais il était trop tard. Comment avait-elle pu passer à côté de ça? Comment avait-elle pu ne pas l'entendre? Il était loin mais tout de même... Elle savait ce qui l'attendait, même si Alice ne savait pas encore quel effet cela lui ferait. Avant qu'elle puisse amorcer un nouveau mouvement pour s'éloigner, alors qu'elle venait tout juste de se retourner, la pointe de la flèche entra dans son épaule, s'enfonçant dans la chair d'albâtre d'Alice. L'effet fut immédiat. Elle s'écroula au sol et porta douloureusement sa main à la flèche qui n'était que partiellement rentré dans l'épaule et tira dessus d'un geste vif avant que la douleur n'embrase la partie atteinte.
Mais il était trop tard, le sang avait pénétré dans son corps, en direction de son cœur.
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