Un mois. Cela faisait déjà un mois que Vicky Harrison était arrivée à Hanover. Elle n'avait toujours pas réussie à décrocher un travail durable dans le temps. Mais sans grande expérience professionnelle, la demoiselle avait beaucoup de mal à impressionner les patrons. Depuis un mois, la jeune femme avait tout juste réussie à décrocher un contrat de huit jours pour une marque de sous-vêtements féminins. Elle avait eu un bon salaire mais au lieu de tout dépenser, elle avait garder précieusement cet argent. Ne sachant pas quand est-ce qu'elle aurait un nouveau job. Depuis que son père les avait abandonné, Vicky et sa mère, la demoiselle avait connue la misère. Elle avait grandie dans une cité où les mauvaises fréquentations se rencontraient à chaque coin de rue, dans la charmante ville de San Francisco. Les deux femmes ne mangeaient jamais à leur faim et étaient très souvent obligées de faire les poubelles ou quémander quelques victuailles aux rares amis de sa mère. C'est à l'âge de quatorze ans que, à son retour de cours, Vicky découvrit sa mère inerte sur le sol. Etant mineure, la police la força à retourner chez son père mais cette dernière refusa. Pour Vicky, il était tout à fait inconcevable de vivre sous le même toit que ce traitre qui était, malheureusement, son père et celle qui avait séparée ses parents. Enjandrant ainsi, involontairement, la mort de la mère de Vicky. Assise sur son sofa, dans son modeste appartement de Hanover, la jeune femme repensa soudainnement à tout ceci. A son ancienne vie à San Francisco. Ses amis qu'elle avait laissée là-bas. Ici, Vicky n'avait pas réussit à s'en faire des nouveaux. Il faut dire que la demoiselle ne parle pas beaucoup et a du mal à se confier à quelqu'un d'autre que sa meilleure amie. Malheureusement, celle-ci n'habite dans cette ville. Pour éviter qu'elle ne la recherche, Vicky avait dû changer de numéro. Elle voulait éviter toute tentation de retourner vers son ancienne vie et ainsi, elle ne penserait plus au meurtre qu'elle a commis, involontairement. La demoiselle avait appris à vivre avec maintenant, il fallait qu'elle aprenne à ne plus s'en vouloir. Elle n'avait fait que se défendre face à cet homme qui voulait abuser et profiter de son innocence. Quelques larmes coulèrent sur les joues de Vicky et les balaya d'un revers de manches. Pourquoi pleurait-elle pour quelqu'un comme lui ?! Vicky avait connue tout une panoplie d'hommes mais jamais des comme lui. Lorsqu'elle avait vécue dans la rue, pour éviter ainsi de dormir dehors dans le froid, la demoiselle avait offert son corps à plusieurs garçons, plus ou moins vieux, contre une nuit passé à l'intérieur d'un appartement. En regardant plus soigneusement son nouvel appartement, Vocky se rendit compte qu'elle ne s'en sortait pas si mal que ça finalement. Bien sur, elle avait encore des tas de trucs à faire pour s'en sortir véritablement mais elle avait déjà arrangée la décoration intérieure de son lieu de vie. Elle relfétait parfaitement la personnalité de la jeune fille. Selevant du sofa en un seul bond, la demoiselle décida d'aller se promener. Elle s'octroya une pause d'une journée dans sa recherche d'emploi. Le soleiln'était pas au rendez-vous mais il ne faisait pas froid. Et, de plus, Vicky en avait assez de rester ici, seule, à repenser à son passé. Se saisissant de sa veste en cuir noire qui s'alliait à merveille avec le jean et le débardeur rouge qu'elle portait. Vicky avait rarement froid et se balladait le plus souvent en débardeur ou tee-shirt manches courtes. Une simple veste sur ses épaules quand elle sortait à l'extérieur.

Après avoir fermé sa porte à clé, elle enfouissa cette dernière dans la poche de sa veste et descendit les marches la conduisant dans la rue. Elle salua ses voisins au passage et le patron du restaurant se trouvant juste au dessous de chez elle. Ce dernier lui offrait toujours, gracieusement, les restes de nourritures qu'il avait. Vicky lui en était reconnaissante et avait une profonde admiration pour lui. Après tout, il ne la connaissait pas et lui avait gentimment proposé les restes de son restaurant. Il vallait peut-être mieux cela que de les jeter à la poubelle dans un sens. Vicky commençait à connaitre la ville sur le bout des doigts à force de l'appartenait tout les jours depuis un mois. Elle ne possédait pas le permis et ne souhaitait pas l'avoir. La marche à pieds lui convenait très bien. Attrapant son paquet de cigarettes se trouvant dans la poche de sa veste, la jeune femme sortit une cigarette et l'alluma. Après avoir remis le paquet à sa place, Vicky tira quelques bouffées dessus tout en continuant de marcher. Elle repéra à peu près où elle se trouvait. Elle se trouvait vers l'usine désaffectée, là où elle s'était fracturée la cheville et avait porter une attelle durant quelques jours. Elle avait fait également la connaissance de Léo, un jene homme très étrange mais extrêmement charmant. Mystérieux, il suscitait beaucoup d'interrogations de la part de Vicky. Déjà comment se faisait-il qu'il se promenait torse nu en plein hiver ?! Le mystère et le danger attirés ineroxablement la jeune femme. C'est sans doute pour cela qu'elle se retrouvait une nouvelle fois ici, dans cette vieille usine abandonnée et totalement délabrée. Pénétrant à l'intérieur, Vicky venait de finir sa cigarette et la jeta à l'extérieur avant de l'éteindre. Inspectant les lieux, rien avait changé. Excepté quelques planches qui avaient cédées sous le poids des années. Des rats avaient élus domicile ici. Vicky avait toujours voulue avoir un rat chez elle. Faute de moyen, elle n'avait pû en avoir un. Mais elle avait encore le temps de s'en acheter un, elle était jeune. Au loin, devant elle, Vicky aperçut une silhouette dans l'ombre. Attirée tel un aimant par le danger, les jambes de la jeune femme la portèrent jusqu'à cette silhouette. Elle pû reconnaitre une femme. Il s'agissait d'une femme, d'une vingtaine d'années selon elle. Ayant du mal à débuter une conversation, Vicky attendit que cette dernière se retourna. Chose qu'elle fit après quelques longues minutes d'attente. Cette jeune femme semblait encore plus mystérieuse que Léo, ce qui existait grandement Vicky.

_Salut . .

Vicky s'approcha de la silhouette progressivement. Plus elle s'approchait et plus elle percevait que c'était une silhouette féminine. Elle n'était plus qu'à quelques mètres maintenant. La jeune fille fût surprise. Il y avait deux personnes. Deux femmes. L'une d'elle avait une arme dans les mains, Vicky devina qu'elle tombait mal. C'était toujours comme ça. Elle était toujours là où il fallait pas et jamais là où il fallait. La première femme qui était dos à Vicky se retourna lorsque cette dernière les salua. Vicky fût surprise quand la jeune inconnue se tourna vers elle. Ses yeux étaient rouges. Rouges sang même. Jamais encore elle n'avait quelque chose de semblable. Vicky n'avait pas peur, elle était sans cesse attirée par le danger. La jeune inconnue s'approcha dangeureusement de Vicky qui ne s'inquiétait pas. Ce n'est que lorsque celle-ci lui sauta dessus que Vicky se mit alors à hurler. Elle tomba à terre et sentit deux petits trcs pointus se plantaient dans sa nuque. Elle sentit une étrange sensation de brulûre à l'intérieur d'elle-même. Sa vision était trouble, le venin était tellement puissant que même ses cris, elle ne les entendait plus. Elle sombra dans une sorte de coma et ce, pendant trois jours.

Trois jours. Pendant trois jours, Vicky était resté dans cette vieille usine abandonnée. Allongée sur le sol crasseux, la jeune fille poussait des hurlements. C'était comme si on avait allumé un feu à l'intérieur de son corps. La douleur était insupportable. La jeune femme se débattait, donnait des coups de pieds dans le vide . . Tout son corps se mettaient à trembler/ Les hurlements se firent de plus en plus forts. Elle ne savait pas si quelqu'un était avec elle mais elle supplia de venir abréger sa souffrance. Le feu continuait de brûler tout ce qu'il y avait en elle. C'était tout simplement horrible. Jamais Vicky n'aurait imaginée qu'une telle souffrance fût possible. Vicky ne sentait plus rien en elle. Juste les battements de son coeur et le feu. Chacune des deux sensations essayaient de dominer l'autre mais aucune ne semblait vouloir céder sa place. De plus en plus, les battements du coeur se firent moins ressentir dans la poitrine de la jeune femme. Le feu diminuait lui aussi. Puis plus rien. Le calme absolument. Tout cette douleur, souffrance . . c'était enfin terminées. C'est alors que Vicky ouvrit les yeux. Elle ne reconnaissait pas l'endroit dans lequel elle se trouvait. Depuis combien de temps était-elle ici ?! Que lui était-elle arrivée ?! Une étrange soif l'as pris soudainement. Mais pas comme d'habitude. Cette fois, elle avait soif de . . sang. Une nouvelle sentation. Elle remarqua une silhouette féminine. Elle pouvait sentir son odeur de là où elle se trouvait. Tout ses sens étaient plus développés qu'avant. Mais que lui arrivait-il ?!

Vicky se leva. En tant normal, elle aurait dû trembler de froid avec ce froid mais au contraire, la demoiselle ne ressentait ni fraicheur, ni chaleur. Elle se dirigea vers l'ombre doucement. L'odeur de cette personne était très forte. Mais pas désagréable, néanmoins, Vivky ne savait pas si c'était une amie ou une ennemie. Elle s'arrêta à assez bonne distance de la silhouette. On ne sait jamais sur qui on tombe.