Breaking Dawn
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Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans)

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Jonathan Fitch
Jonathan Fitch



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MessageSujet: Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) I_icon_minitimeDim 10 Jan - 4:58

Bien sûr qu’il aurait préféré se trouver à New York, bien sûr qu’il se serait mieux senti auprès de ses amis plutôt que dans ce village maussade et isolé ; mais Jonathan s’était fixé un but, une ligne de conduite à suivre. La découverte qu’il avait faite était d’une importance trop primordiale pour qu’il puisse laisser ses états d’âme le pousser à abandonner sa mission.
Cela faisait maintenant deux semaines qu’il avait assisté à la mort de ce vampire démembré dans le bois de Hanover. Sans cesse, les images de cette scène tout droit sortie d’un film d’horreur lui revenaient en tête : tout ce sang, toute cette violence. Mais surtout, ce qui le marquait, c’était le professionnalisme, la propreté avec laquelle cet acte macabre avait été réalisé.

Des tueurs de vampires. Etaient-ce donc ça ? Il distinguait encore très bien les visages de ces derniers dont l’expression n’avait semblé transparaître aucune autre émotion que celle d’un expert concentré dans son travail. Comment connaissaient-ils l’existence des vampires ? Et comment en étaient-ils venus à vouloir les tuer ? Pourquoi faire appel à de pratiques aussi barbares qu’un démembrement ?
Les questions affluaient dans l’esprit de Jonathan, sans évidemment rencontrer de réponses. Cette ignorance le rongeait jour après jour, et en dépit de ses recherches acharnées pour retrouver la trace des trois individus qu’il avait croisés ce soir là, son enquête n’avançait pas.

Par ailleurs, il commençait à s’ennuyer à Hanover. Bien que son poste de maître de conférence à l’université lui prenait beaucoup de temps, il n’était pas assez apaisé intérieurement pour pouvoir profiter pleinement de sa nouvelle vie. Bien souvent, ses journées se déroulaient entre son domicile, Darmouth et la bibliothèque de Darmouth où il faisait ses recherches. Cela faisait bientôt un mois et demi qu’il était là et il n’avait encore rencontré personne. Il avait également cessé d’écrire faute d’inspiration.

Conscient de l’état social relativement périlleux dans lequel il était, il décida que cela ne pouvait plus durer, et accepta d’aller dîner un soir avec ses collègues. Ce fut sans doute ce dont il avait le plus grand besoin car l’espace d’un instant il put renouer avec le plaisir de pouvoir parler bouquins, l’agréable sensation des débats littéraires, mais surtout il réussit à chasser les vampires de son esprit.
La soirée se poursuivit dans un bar-pub, sur la rue principale de Hanover.

L’endroit était plutôt sympathique, à la décoration volontairement désuète, et contrastait quelque peu avec l’atmosphère grisâtre de la ville en apportant un vent de chaleur et de vivacité.
Des jeunes, sans doute des étudiants, remplissaient des sièges mousseux disposés en bataille un peu partout dans la petite salle ; certains se trémoussaient sur la musique que laissaient échapper d’énormes enceintes, tandis que les serveurs tentaient de se faufiler parmi la foule, plateau en main.
Alors que ses collègues partirent s’installer pour commander à boire, le regard de Jonathan se déporta vers le bar. Là, une jeune femme s’y tenait, employée des lieux à en juger ses vêtements.
Ce n’était pas la capacité de cette demoiselle à réaliser des cocktails et se balader entre les différentes parties du bar malgré un pied dans le plâtre qui attira l’attention de Jon. Non, c’était plutôt son visage, qui lui semblait étrangement familier.

Il se rapprocha alors, et à mesure que la distance se réduisait, des images lui venaient en tête, floues d’abord, puis de plus en plus nettes. Une drôle de sensation le prit au niveau de l’estomac au moment où il se rendit compte qu’il connaissait effectivement cette femme, au moins de vue. Il la revoyait avec une hache dans les mains, les vêtements tâchés de sang. Il revoyait l’air déterminé de ses yeux, l’expression de la force tranquille sur son visage. Il ressentait à nouveau cette violence, l’horreur du mauvais spectacle auquel il avait assisté deux semaines plus tôt.

Il se trouvait désormais au bar, où la jeune femme confectionnait ses cocktails sans l’avoir remarqué, jusqu’à ce que leurs regards se croisent. Ils se fixèrent un instant. Que dire ?
Dans sa réflexion, Jonathan s’était figé, immobile. Il ne savait pas comment aborder le sujet avec tact. Et s’il se trompait ? De longues secondes s’écoulèrent, avant qu’enfin une parole daigne s’échapper de sa bouche.


- Vampires

Et quelle parole…
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June Evans
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MessageSujet: Re: Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) I_icon_minitimeMer 20 Jan - 5:27

    June, ne pouvant plus aller à la chasse à cause de son état qui pouvait la mettre en grave danger, s'était repliée sur son second travail. Évidement, le plâtre à la jambe et au poignet n'était pas d'une aide énorme pour ce second travail, mais June était endurante et tolérait bien la douleur. Heureusement pour elle, elle n'avait pas à se balader au milieu de la foule du petit bar, elle n'avait qu'à rester derrière le comptoir et prendre les commandes. Au bout de quelques heures, son pied finissait toujours par être un peu douloureux, mais elle gardait un tabouret de son côté du bar pour s'asseoir si la douleur devenait trop pressante. Les recommendations de son médecin avait été de se reposer et de ne rien faire durant son rétablissement, mais pour June, la torture de devoir rester toute seule chez elle était beaucoup plus intense que celle de marcher sur son pied blessé. C'est pour cela qu'elle avait décidé de reprendre son travail après moins d'une semaine de repos.

    La chasse et le sport étant ses deux plus grandes passions, cela la rendait d'une humeur exécrable de ne pouvoir pratiquer ni l'un ni l'autre. Par contre, comme elle travaillait beaucoup plus, son horraire le permettant depuis qu'elle ne pouvait plus s'adonner à ses deux activités favorites, elle faisait énormément d'argent. Les pourboires constituaient en sa plus grande source monétaire. Pendant ces quelques semaines de "repos forcé", elle allait pouvoir se mettre une petite fortune de côté, ce qui était, au fond, une excellente chose. Ce soir, tout particulièrement, était une soirée fructueuse. Les jeunes universitaires fêtaient leurs vacances de Noel et le bar était rempli de monde. June n'avait aucunement le temps de réfléchir. Elle courrait dans tous les sens derrière son comptoir et répondait du mieux qu'elle le pouvait aux nombreux consommateurs. Elle était tellement occupée, que même sa cheville n'avait pas le temps de la faire souffrir.

    June était concentrée sur ce qu'elle faisait à un point tel que son cerveau fonctionnait en mode automatique. Elle n'était qu'une serveuse comme les autres. Rien ne pouvait lui faire penser à son fils ou à son mari décédé, à ses parents ou à ses cours de combats, au bordel qui parcourait son appartement depuis sa blessure, à sa voiture qui lui avait couté près de 300 dollars ou à cet agent de police loup-garou qui lui avait sauvé la vie. Il n'y avait que le moment présent qui comptait. Les commandes des clients fusaient et elle n'avait pas le temps de réfléchir à Zach, à la petite douleur qui commençait à se faire sentir à sa cheville, mais surtout, rien ne pouvait lui faire penser aux...

    "Vampires"

    June perdit soudainement toute concentration. À ce mot, son premier réflexe, le plus normal, pour un chasseur, fut de jeter un regard à la foule. Elle tenta de voir, au mieux de ses capacité, dans les yeux de tous les clients, afin de trouver un vampire. Au départ, June avait cru que l'homme tentait de l'avertir de la présence d'un sang-froid. Mais, même si June avait pu en trouver un, son état l'empêchait de faire quoi que ce soit. Elle pourrait tout de même appeler Zach, si vampire il y avait. Par contre, la foule était trop dense pour qu'elle puisse vraiment y trouver ce qu'elle cherchait. Ses yeux retournèrent à l'attention de l'homme qui l'avait mis en garde. Elle prit quelque secondes afin d'analyser. Il n'avait certes pas l'allure d'un chasseur, il ressemblait d'avantage à un étudiant régulier, un homme bien ordinaire, mais avec un petit quelque chose en plus, une étincelle au fond des yeux, une expression sur son visage. June n'arriva pas à réellement déceler ce petit quelque chose. Elle s'approcha de l'oreille du client, afin que personne ne l'entende et cela, malgré la musique qui couvrait presque toutes les conversations.


    "Où ça?" demanda t'elle très sérieusement.


Dernière édition par June Evans le Lun 25 Jan - 5:01, édité 2 fois
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Jonathan Fitch
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MessageSujet: Re: Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) I_icon_minitimeVen 22 Jan - 18:11

Comment une aussi jolie jeune femme pouvait-elle être à l’origine des meurtres de vampires ? Bien que son allure laissait penser qu’elle était plutôt sportive, Jonathan aurait plutôt imaginé que ce soient des hommes, forts en chair et en muscles qui s’occupaient de cela.
Cette pensée propagea davantage le doute dans son esprit. Même si les images étaient claires dans sa tête, et qu’il revoyait parfaitement la serveuse sectionner à l’aide d’une énorme hache les membres de la créature, il ne put s’empêcher d’émettre l’hypothèse qu’il faisait fausse route.

C’est assurément pour cette raison qu’il n’avait pas engagé la conversation par un plus explicite « dites-moi en plus sur les vampires s’il vous plaît » ou bien « vous qui les tuez, expliquez moi donc vos méthodes je vous prie », et qu’au contraire il n’était parvenu qu’à échapper un simple « vampires » de sa bouche. Le tintamarre autour de lui, la musique assourdissante, les hurlements des jeunes clients, le son des verres qui s’entrechoquent, participaient à un vacarme suffisamment bruyant pour qu’au cas où Jonathan s’était trompé, ce dernier puisse faire comme si la jeune femme n’avait en réalité pas bien saisi ses paroles.

Mais elle semblait avoir tout à fait comprit. Balayant minutieusement la salle du regard, manifestement à la recherche d’un vampire, la jeune serveuse interrompit ses manœuvres au bar. Cela fit presque sourire Jonathan qui imaginait mal deux ou trois Dracula au visage exsangue, munis de leurs capes en cuir, cachés en plein milieu de la foule d’étudiants.
Puis, les lieux semblant être sous sécurité, la jeune femme reporta à nouveau l’attention sur son interlocuteur. La manière dont elle le fixait lui déplaisait, mais en disait bien long sur ce qu’elle pouvait penser : en effet, un regard plein de suspicion laissait imaginer qu’elle s’interrogeait sur l’identité de Jonathan, avec en question de fond « comment a-t-il pris connaissance de l’existence des vampires ? ».

En guise de réponse, le jeune homme eut en fait droit à une autre question. « Où ça ? ».
Le savait-il au moins ? Pourquoi serait-il venu la voir s’il savait où trouver ces créatures qu’il avait passé trois semaines à traquer sans que jamais il ne parvienne à en croiser ne serait-ce qu’une seule fois ?
Mais au moins, cette réponse avait permis de dissiper ses doutes: soit la jeune femme était totalement stupide, ce qui ne semblait pas être le cas ; soit elle savait l’existence des vampires.
Jonathan jeta un coup d’œil en direction de la table où attendaient ses amis. Ils semblaient trop occupés à boire pour lui prêter attention, c’était tant mieux.

Il se rapprocha alors de son interlocutrice afin d’empêcher toute oreille pernicieuse de capter la conversation.


- Pourquoi ? Que feriez vous s’il y en avait un dans la salle ? Vous l’attacheriez, l’arroseriez de sang , lui couperiez les bras, les jambes, et repartiriez ni vu ni connu ?

Dans sa tête, repassait au moment où il parlait, le spectacle morbide auquel il avait assisté quelques jours plus tôt. La candeur du visage de la jeune femme transgressait totalement avec cette scène de violence. Et pourtant, elle y appartenait.


- Oh, et avant que vous ne répondiez. Je vous l’implore à haute voix, pas de « je ne vois pas de quoi vous voulez parler ». Nous ne sommes pas dans un film…




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June Evans
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MessageSujet: Re: Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) I_icon_minitimeLun 25 Jan - 5:00

    L'homme qui se tenait devant June était, selon elle, assez étrange. Il fallu quelques secondes à la chasseuse avant de se rendre compte qu'il avait prononcé le mot "Vampire" uniquement pour attirer son attention. Évidement, ce qu'il lui répondit ensuite la choqua légèrement. Il semblait savoir de quoi il parlait, au final. Était-il un chasseur? Rien ne pouvait plus l'étonner au point où elle en était. Quoi qu'il en fut, ce n'était ni l'endroit, ni le moment pour parler de ce genre de choses. Au moment où elle allait dire au jeune homme qu'elle ne savait absolument pas de quoi il parlait, il rajouta que ce genre de réponse n'allait pas fonctionner avec lui. Pendant un moment, il lui faisait penser à elle, à ses débuts en tant que chasseurs. La question un peu désordonnée sur les méthodes de mise à mort d'un vampire lui indiquait clairement qu'il n'en connaissait pas assez pour chasser, mais qu'il en savait trop pour le laisser partir dans la nature sans indications plus approfondies. June regarda l'inconnu dans les yeux, puis lui fit un signe de tête d'approbation, signifiant qu'elle acceptait de répondre à ses questions. Elle se pencha sur le comptoir afin de lui parler dans l'oreille.

    "T'as qu'a dire à tes copains que je t'ai dragué et que je t'ai invité à prendre un verre après la fermeture. Ça sera beaucoup plus facile de discuter seul à seul, sans tout ce monde alentour. En plus, j'ai du boulot."

    Elle sortit rapidement deux verres à Whisky dans lesquels elle versa cet alcool qu'elle aimait tant et poussa l'un des deux verres vers l'inconnu. Sans plus attendre, elle leva son verre vers lui et avala son verre d'une traite, puis détourna son attention vers les autres clients qui attendaient impatiemment.

    Le reste de la soirée se passa merveilleusement. June avait légèrement perdu le fil de sa concentration depuis sa discussion avec cet inconnu, mais cela ne l'empêcha pas de faire comme si rien était. Tout en travaillant, elle ne put s'empêcher de jeter plusieurs regards furtifs vers l'endroit où était le jeune homme avec ses amis. Puis sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, le temps passa et comme par magie, les clients vidèrent la place par eux même à la fermeture, sans qu'elle n'ait à les menacer d'une quelconque façon. C'était comme si chacun d'entre eux savaient que June avait plus important à faire que de renvoyer les retardataires à la maison de force. À trois heures du matin, les derniers employés quittaient le bar en saluant June qui n'avait cessé de leur dire qu'elle allait être capable de fermer toute seule. En fait, June avait quelques verres dans le nez, mais elle avait l'habitude. C'était impoli de refuser les shots d'alcool des clients qui lui en offraient. Son état légèrement alcoolisé n'allait pas l'empêcher de faire son boulot comme il le fallait, ni d'avoir une conversation avec un jeune chasseur un peu curieux.

    Lorsque les lieux furent sécurisés, elle sortit sa bouteille de Whisky d'en dessous du comptoir, avec deux autres verres. Ensuite elle se dirigea en boitillant vers la porte et l'ouvrit, jetant des regards des deux côtés de la rue. Pendant un moment elle cru que son invité lui avait fait faux bond, mais elle l'aperçut. Il l'attendait l'air impatient sur le bord de la rue. Elle lui fit signe d'entrer, puis referma la porte à clé dès que l'homme fut entré. Retournant vers le comptoir, elle prit place du côté des clients, sur l'un des tabourets, invitant de nouveau l'inconnu à s'asseoir. Avant même qu'il n'ait prit place près d'elle, elle avait déjà versé deux verres d'alcool.

    "Bon, et maintenant, qu'est-ce que tu me voulais au juste?"



[C'est court^^ mais j'ai vraiment hâte de passer aux choses sérieuses XD]
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Jonathan Fitch
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MessageSujet: Re: Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) I_icon_minitimeLun 25 Jan - 18:47

Jonathan était conscient qu’il n’avait pas vraiment abordé la conversation avec beaucoup de tact. Lui qui était désireux de se montrer discret et allusif, avait en définitive plutôt joué dans le rentre-dedans, au risque de braquer son interlocutrice et la fermer à toute discussion.
Cependant, il ne pensait pas avoir mal fait pour autant; il devait avant tout montrer à la jeune femme qu’il savait de quoi il parlait afin de lui faire cracher le morceau, et non pas lui donner l’occasion de détourner la conversation en prétendant ne pas comprendre. Connaître l’existence des vampires devait effectivement être un lourd secret qui ne se révèle pas au premier inconnu.

Cette tactique sembla être payante, puisque la serveuse ne nia rien, opinant même pour montrer qu’elle avait bien saisi le message.
Rassuré, Jonathan saisit le verre de whisky qui lui avait été versé, et comme son interlocutrice, le but d’une seule traite. Il n’avait désormais plus rien à faire au bar, où de plus en plus de gens semblaient se presser pour s’abreuver.
Par un sourire, il prit congé, puis partit rejoindre ses amis dans le fond de la salle.

La fin de la soirée ne se déroula pas aussi bien que le début. De là où il était, Jonathan pouvait aisément voir le bar, et le quitta donc rarement des yeux. Les seuls instants où il semblait happé par la conversation avec ses collègues, il était en réalité plongé dans ses pensées, hantées par les vampires. Plusieurs fois, la scène du meurtre lui revint en tête et toujours, il ressentait cette sensation indescriptible mêlée d’angoisse et d’excitation.
Il se faisait les plus grands films sur les vampires, imaginant des monstres carnivores et sauvages dissimulés parmi la race humaine afin de pouvoir chasser leurs proies plus facilement.

Dans tous les cas, ces créatures ne le quittaient plus. Il ne pouvait se concentrer sur autre chose, et les heures jusqu’à la fermeture du bar s’écoulèrent à une lenteur incomparable. L’alcool n’avait pas aidé, vider cinq verres de whisky ne vidait en rien l’esprit.
Une fois trois heures du matin, Jonathan prétendit à ses collègues un rendez-vous avec la serveuse pour ne pas rentrer avec eux. Il attendit sur le trottoir, espérant que l’air frais lui dérobe son ivresse, en vain.

Puis la jeune serveuse réapparut, l’invitant à rentrer, avec deux verres remplis à la main.


- Je crois bien que si je bois encore, je ne serai plus capable de réfléchir.

Jonathan se laissa tomber sur un tabouret, puis s’accouda lourdement sur le bar. Comme assoiffé, il reprit une gorgée d’alcool. Une première vague de chaleur lui traversa la poitrine, peu avant qu’une seconde ne lui monte au cerveau.

- J’aimerais simplement comprendre. Cela fait deux mois que je me retrouve dans ce village perdu, en quête de réponses à des questions insolvables. J’ai perdu énormément de temps à essayer de déterminer le vrai du faux, le réel du fantastique. Puis je vous ai vue l’autre soir. Vraiment, je n'aurais jamais cru vivre cela un jour. Et... Je ne sais pas ce qui m’a le plus choqué : rencontrer un vampire, ou bien vous voir l’assassiner dans des conditions moyenâgeuses. Aidez-moi simplement à comprendre, c'est tout.


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June Evans
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MessageSujet: Re: Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) I_icon_minitimeJeu 28 Jan - 20:01

    D'un coup, tout prit son sens. Lorsque l'individu expliqua qu'il avait été témoins de la disparition d'un vampire et qu'il voulait simplement "comprendre", June comprit que son interlocuteur n'était qu'un type ordinaire qui en avait trop vu. Déjà, elle était dans une position délicate. Elle devait expliquer à ce type que tuer des vampires n'était une partie de plaisir et qu'il ne souhaitait probablement pas en savoir d'avantage. Par contre, il en savait trop et risquait de tenter sa chance face à un vampire, sans savoir ce qui en retournait réellement. Elle ne savait pas trop par où commencer. Elle fit mine de réfléchir, puis, pendant que son cerveau roulait à trois cent à l'heure, elle décida de gagner du temps, histoire qu'elle mette les choses aux clair dans sa tête avant de répondre aux questions du jeune homme. Elle tendit sa main vers lui. Se présenter était la première chose à faire. Cette discussion risquait de prendre un moment, autant faire connaissance.

    "June Evans, c'est étrange à dire, mais je suis une chasseuse de vampire." puis elle précisa: "Mais je n'ai rien à voir avec Buffy Summers, de la série télé."

    June ne connaissais pas cette émission de tueuse de vampires, elle n'en avait jamais regardé un épisode, mais Zach avait souvent fait des blagues à ce sujet et June savait à peu près de quoi il s'agissait. Cette touche d'humour à la Zach Hamilton lui rappela le jour où elle-même avait commencé son entraînement. Ne sachant trop si l'alcool y était pour quelque chose, June se mit à parler de son passé.

    "Il y a trois ans j'étais une maman, j'avais un fiancé, et ces bestioles m'ont tout enlevé. Si tu n'as pas la haine des vampires, tu ne peux rien faire contre eux."

    Elle s'arrêta un moment, puis avala son verre de whisky. Parler de sa famille n'était peut-être pas une bonne idée, elle allait finir par être trop émotive. Il fallait qu'elle change de tactique.

    "Si tu veux en reconnaître un, il y a plusieurs détails à regarder. Ils sont magnifiques, premièrement. Leur peau est livide, blanche et dure comme du diamant. Le meilleur moyen de savoir, est de regarder leurs yeux. Les plus dangereux ont les yeux rouges sang, ce sont des mangeurs d'hommes. Il ne faut pas s'approcher d'eux. Il y a aussi les végétariens... ils se nourrissent du sang des animaux, leurs yeux sont de couleurs ambrés. Ils restent dangereux, car ils font preuve d'un énorme contrôle devant les humains, et peuvent le perdre facilement, surtout en présence de sang. Le problème c'est qu'ils portent parfois des lentilles, là il faut se fier sur leur physique de dieux et leur peau pour les reconnaitre."

    Les bases. Reconnaître un vampire.

    "Quoi qu'il en soit, il faut te tenir très loin d'eux. Ils sont rapides, tellement rapide que l'oeil humain n'arrive pas à les voir se déplacer. Ils sont forts, ils peuvent te lancer des voitures à la figure si tu les mets en colère. Se sont des monstres, rien ne peut en venir à bout. Il n'y a qu'un seul moyen pour s'en débarrasser, et encore là, ça ne fonctionne pas toujours comme on le souhaite."

    Pour appuyer ces faits, June leva son poignet brisé et fit un signe de tête vers sa jambe.

    "J'ai eu de la chance qu'un lycan passe par là, sinon..."

    Elle fit un signe avec sa main, passant son pouce sur sa gorge comme avec un poignard, afin de faire comprendre à son interlocuteur que sans l'intervention du loup-garou, elle serait morte à l'heure qu'il était. Puis elle se rendit compte qu'elle en avait probablement trop dit. Parler des vampires avec un témoin qui était au courant de leur existence était une chose. Révéler le secret des lycans, cela en était une autre. Quoi qu'il en fut, il était trop tard, elle avait parlé.
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MessageSujet: Re: Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) I_icon_minitimeVen 29 Jan - 18:15

- Enchanté June. Je suis Jonathan Fitch.

Lorsque la jeune femme se présenta comme « chasseuse de vampires », et bien que Jonathan en avait déjà fait la logique hypothèse ; il ne put s’empêcher de sourire. Il n’y avait là aucune moquerie dans l’expression de son visage, mais simplement, tout cela lui paraissait si irréel, tout droit sorti d’un de ses romans.
Le fait qu’elle précise qu’elle n’était en rien comparable à une Buffy Summers, héroïne d’une série pour jeunes adolescents, n’allongea que plus encore ses lèvres. Il avait déjà vu des épisodes de cette série, se passant en tête le film des instants où Buffy, jeune américaine moyenne, arpentait les cimetières de nuits pour enfoncer des pieux en bois dans le cœur de vampires à la peau tirée de rides et aux crocs aiguisés.
Bien heureusement que June n’appartenait pas à cette mauvaise fiction.

Jonathan reprit son sérieux au moment où la discussion virait également dans ce sens. La jeune femme lui expliquait les raisons qui l’avaient amenée à s’aguerrir et prendre les armes. Car oui, manifestement, il fallait une raison. Une raison suffisamment valable pour haïr les vampires.
Qu’en savait-il, lui de cette haine ? Avait-il eu au moins l’occasion de l’entretenir ? Les seules fois où il avait pu voir de ses propres yeux ces créatures, il n’avait pas eu le courage des les approcher de trop près, et d’engager un tête à tête meurtrier. Bien entendu qu’il ressentait une forte répulsion envers ces monstres qui tuent pour le sang ; mais ce n’était sans doute pas une haine de cette nature là, qu’évoquait June.

Puis il fut question des techniques de reconnaissance des vampires. Jonathan n’aurait jamais imaginé qu’ils soient si forts, et si différents des êtres humains ordinaires. Yeux rouges, yeux ambrés, carnivores, végétariens… Il fallait tout retenir sans perdre le fil de la discussion.
Pour que ce soit plus simple, le jeune homme sortit un stylo de sa poche, et saisit une serviette de table posée au bar, pour y inscrire les dires de June.
Absorbé par sa prise de note, tel un élève recevant la leçon d’un de ses professeurs, Jonathan releva les yeux au moment où sont interlocutrice s’interrompit. Encore en réflexion sur la rapidité des vampires, il mit un certain temps avant de se rendre compte qu’un nouveau mot avait été employé : « lycan ».


- Excusez-moi, mais le lycan dont vous parlez, s’agit-il d’un nom de clan ou quoi que ce soit d’autre de ce genre, ou bien faites-vous vraiment allusion à un… loup-garou ?

Saisit par cette nouvelle, il se sentit l’obligation de boire à nouveau une grosse gorgée de whisky. Décidément, il allait de surprises en surprises.
A cet instant, il aurait aimé faire une plaisanterie, pour faire référence à la fantaisie insoupçonnée du monde dans lequel il vivait, mais l’air grave de June l’en dissuada.


- Dîtes moi, comment tuez vous les vampires ? Je ne prétends pas vouloir devenir chasseur, je n’ai manifestement pas la cette haine nécessaire qui sommeille en moi ; mais si jamais un jour je suis amené à en croiser un j’aimerais savoir comment me défendre, et défendre les autres.

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June Evans
June Evans
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MessageSujet: Re: Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) I_icon_minitimeMer 10 Fév - 2:15

    June se mordit la lèvre et leva les yeux au ciel lorsque Jonathan lui demanda, finalement, des informations au sujet des loup-garous. Évidemment, elle avait ouverte une porte grande comme le monde sur le sujet, sans vraiment le vouloir. C'était de sa faute, elle devait assumer. Comment pouvait-elle expliquer ce qu'étaient les lycans en réalité, sans avoir l'air d'une malade mentale, au final. Jonathan croyait aux vampires, c'était déjà un pas en avant, il n'allait probablement se mettre à dire que June était une folle. Attaquant une énième gorgée de whisky, elle commença son explication.

    Elle raconta brièvement ce qu'elle savait déjà. Évidemment, elle n'était pas une experte en la matière, mais Zach en avait beaucoup appris à leur sujet et lui avait ensuite tout expliqué. Ce qu'elle en savait était assez basique, mais bien assez tout de même. Ils étaient, des êtres vivants, qui ne vieillissaient plus, tant qu'ils vivaient dans le même lieu que la meute, c'est à dire la réserve près de Hanover. Le gène lycan était transmissible de génération en génération, ou quelque chose dans ce genre. Elle n'en était pas trop sure. Elle expliqua aussi qu'être mordu par un loup, comme dans les contes, n'avait rien à voir avec la transformation. Elle expliqua aussi que les lycans étaient, en fait, des protecteurs de l'espèce humaine, contre les vampires. Qu'ils n'étaient pas une menace pour les humains, mais qu'ils pouvaient devenir dangereux, lorsqu'ils étaient en colère. Sous l'effet de l'impulsivité, il pouvait y avoir des accidents. Elle expliqua aussi que les loups se transformaient à volonté et qu'ils fonctionnaient en meute, avec un chef dont ils ne pouvaient contredire aucun commandement. Elle ajouta, finalement, pour en avoir déjà croisé un, qu'ils étaient vraiment énormes mais qu'elle ne savait pas comment les reconnaitre sous forme humaine.

    Pour en revenir au fait, Jonathan demanda aussi à June comment tuer les vampires, afin de se protéger, en cas de danger. Ce sujet faisait un peu mieux partie de ses connaissances, et tuer un vampire n'était pas une chose facile, surtout en solo. Pour avoir maintes fois tenté de chasser seule, et s'être fait prendre la moitié du temps, alors qu'elle était une lutteuse et une combattante hors pairs, elle pouvait se permettre de donner des conseils. Jonathan ne semblait pas être un combattant et même avec ce qu'elle lui dirait, il n'aurait probablement aucune chance devant un sang-froid. Cependant, cela ne coutait rien de répondre à ses questions, histoire de lui donner l'opportunité de tenter de se défendre, le cas échéant. Elle porta sa main droite derrière ses hanches et en sortit un long poignard recourbé, dont la lame était rougies par le sang séché. June portait presque tout le temps ses poignards sur elle, juste au cas où.

    "La seule chose qui puisse traverser leur peau de diamand, est ce petit bijoux. Que cela soit une lame, une hache ou la pointe d'une flèche, elle doit avoir été trempée dans du sang de mort. Si le sang est refroidi depuis au moins quarante-huit heure, il est beaucoup plus efficace et l'effet dure plus longtemps. Cependant, après seulement vingt-quatre heure, ça fonctionne aussi, mais là il faut faire très très vite avant que le monstre ne redevienne invincible. Lorsque le sang pénètre son corps, il redevient pratiquement humain. C'est là qu'il faut le découper en morceau et le bruler. C'est le seul moyen. Si tu ne le tranche pas en morceau, il reprendra ses forces trop rapidement et n'aura pas le temps de bruler entièrement. Si on ne le brule pas, ses morceaux se recollent ensemble, comme un ver et il redevient un vampire. Et à ce moment là, tu es cuit, car il peut te retrouver aussi facilement et rapidement qu'en claquant des doigts. La plupart du temps, tu n'as pas de secondes chances avec tes armes, il ne t'en laissera pas."

    June parlait en regardant son arme. Elle était comme dans une transe. Elle parlait avec tellement de sérieux qu'on aurait pu s'imaginer un père de famille racontant des histoires d'horreur à ses enfants, pour le rire. Mais June ne riait pas. Elle mettait de plus en plus de détails et n'épargnait rien, afin que Jonathan soit bien au courrant que la chasse aux vampires c'était à un tout autre niveau que la chasse à l'ours. Avec le vampire, l'un des deux devait mourir, et les vampires étaient plus forts en tout points. Elle s'arrêta un moment puis repris une tonalité plus naturelle.

    "Il est très important de savoir qu'ils sont plus forts que toi, et que la chasse en solitaire, c'est du suicide. Ne t'approches pas d'eux et si jamais tu arrives à percer leur peau, pour te défendre un jour et que tu n'as pas les moyens de finir le boulot, tu dois courir. Courir comme tu n'as jamais couru, courir pour ta vie, jusqu'à ce que tu trouves un lieu public, plein de monde. Ils ne se montreront pas en public, ils ont trop peur que leur secret soit découvert. Encore là, ils ne dorment pas et peuvent t'attendre jusqu'à ce que tu sois seul. À cette étape ils peuvent aussi se lasser et aller chasser ailleurs. En plus, généralement, ils ne connaissent pas le truc du sang de mort. Je sais que Zach en a traumatisé plus d'un et qu'ils n'ont plus jamais voulu se montrer le bout du nez devant lui, après cela."
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Jonathan Fitch
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MessageSujet: Re: Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) I_icon_minitimeVen 19 Fév - 17:17

C’était comme un mauvais film, dont Jonathan avait la malchance d’être le principal protagoniste. Il buvait les paroles de June Evans sans broncher, sachant bien à quel point leu discussion pouvait être hors de toute rationalité pour toute oreille extérieure.
Alors qu’il s’était vaguement fait à l’idée que rôdaient sur cette terre des vampires, voilà qu’il apprenait qu’il existait également des loup-garous. Et puis quoi ensuite ? Des nymphes ? Des lutins ?

L’alcool faisait son effet. Jonathan ne voyait plus vraiment très clair, à la fois devant lui et dans son esprit. Ce n’était pas plus mal, cela lui facilitait la tâche pour recevoir toutes les informations qu’une personne sobre et sensée n’aurait pas été capable de prendre au sérieux. Dans sa tête, il imaginait déjà des combats sanglants, entre d’un côté des vampires maigrelets, titubant vers leurs victimes, et de l’autre côté, une meute de créatures poilues, prêtes à décocher les griffes pour préserver la race humaine. Cela le fit sourire.


- On en apprend tous les jours. Rassurez moi, il n’y a pas au milieu des vampires et des loup garous, une lutte entre des cyclopes et des nains des bois n’est-ce pas ? Parce que si c’est le cas, je préfère avoir connaissance de ce genre de détail dans l’état où je suis actuellement.

Mais la jeune femme aborda ce qui semblait être le cœur du sujet : la chasse aux vampires. Ce pour quoi Jonathan avait été attiré à ce bar, et ce pourquoi il s’était adressé à la serveuse. Il apparut que tuer ces bêtes n’était pas chose aisée ; mais cela ne sembla pas l’affecter plus que cela ; en fait il ressentait au fond de lui une certaine forme d’excitation. Ainsi donc, tout n’était pas uniquement question de gros muscles, mais plutôt de ruse, de sournoiserie : c’était cela qui lui plaisait.
Il n’était certes pas sûr de devenir un chasseur ; à dire vrai il n’y avait pensé qu’un peu ; mais le discours de June Evans contribuait à lui donner un a priori plutôt favorable, et ce en dépit des mises en garde de cette dernière. Etait-ce l’alcool qui créait le trouble dans ses sens, et qui l’empêchait d’avoir une vision correcte de la réalité ? Sans doute oui.


- Ne vous inquiétez pas, je ne les approcherai pas par moi-même, menti t-il avec le plus grand sérieux.

Il termina alors son verre, peut-être le cinquième, peut-être plus. Quoiqu’il en soit, il sentit qu’il arrivait à ses limites, et le peu de raison qui lui restait encore, le persuada de ne pas se resservir.

- Je… Je ne sais pas vraiment quoi dire. A la fois tout ceci m’effraie, mais m’excite en même temps. J’aurais l’impression de faire quelque chose de mal en restant chez moi tandis que de pauvres innocents se font dévorer par des vampires. Je suppose par ailleurs que peu d’être humains sont dans la confidence, aussi je me sens comme porteur d’un fardeau qu’est de me joindre à cette lutte que vous menez. J’aimerais que vous m’appreniez ; vraiment.

Il plongea sa main dans la poche intérieure de son manteau, et y sortit sa carte de visite, sur laquelle figurait son numéro de téléphone, en dessous de la mention « professeur de littérature classique, Université de Darmouth ».
Il la glissa sur le bar, jusqu’à la jeune femme ; puis se leva.


- N’hésitez pas à m’appeler, ou peut-être même à venir me voir directement dans mon bureau. Je suis certain que vous ne refusez pas les nouvelles recrues.

Sur ces paroles on ne peut plus explicites quant à ses motivations, Jonathan regagna la sortie, non sans mal. En ouvrant la porte du bar, l’air frais de la nuit vint se plaquer contre son visage. La sensation fut désagréable, et l’unique pensée de Jonathan à ce moment là fut pour les vampires.
Qu’ils jubilent, tant qu’il en est encore temps.

(Fin du sujet? )
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MessageSujet: Re: Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans) I_icon_minitime

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Face à la périlleuse et inconfortable vérité (PV June Evans)

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